Société

21 novembre 2022

Et maintenant, place au nouveau Concorde !

Et maintenant, place au nouveau Concorde ! Le mois dernier, le Concorde, l’un des plus mythiques cinéma de Nantes, officialisait son projet d’agrandissement. Né en octobre 1917 d’une idée d’un soldat de projeter des films après le bal, ce cinéma s’est installé comme une référence nantaise. Une sorte de Madeleine de Proust pour les habitants du quartier, qui traverse les générations. Et pour continuer d’être créateur de souvenirs, le Concorde a décidé de faire peau neuve, avec de nouvelles salles et de nouveaux espaces.

LA SUITE...

16 novembre 2022

Enquête sur l’Arbre aux hérons : son abandon continue de susciter des débats !

L’abandon de l’Arbre aux hérons annoncé le jeudi 15 septembre par la maire de Nantes, apparaît aux yeux de beaucoup comme un arrêt brutal. Pourtant, les arguments avancés pour justifier son arrêt sont énoncés depuis plusieurs années déjà par ses opposant·es et sont contestés par les initiateurs du projet. Retour sur un projet qui, dès le départ, a suscité controverses et débats.

LA SUITE...

3 novembre 2022

Le parrainage de proximité : éclairage sur une forme de parrainage encore trop méconnue et réalisable tout près de chez vous !

Quand j’interroge les gens que je rencontre sur le parrainage, ils s’imaginent souvent aider un enfant d'un pays pauvre, pour changer ses conditions de vie et correspondre avec lui. Mais il existe une autre forme de parrainage qui privilégie le temps partagé : le parrainage de proximité. Tous les parrainages ont leurs vertus pour l’enfant. Et pas seulement pour l’enfant…

LA SUITE...

26 octobre 2022

Pourquoi la Saint-Barthélémy n’a pas eu lieu à Nantes ? 450 ans plus tard, des historiens revisitent l’histoire.

On croyait tout savoir sur les massacres de la Saint-Barthélémy et en fait, on ne comprenait pas les ressorts de cette tuerie de masse. En fouillant dans les archives des notaires et des prisons, des historiens ont éclairé les guerres de religion sous un œil neuf. Mercredi 5 octobre au Temple protestant de Nantes, ils ont donné une conférence très instructive.

LA SUITE...

20 octobre 2022

Pauline, l’oreille musicale et la joie du collectif

Au fil des ans, Fragil a accueilli la plume de nombreux.ses contributeurs et contributrices. Parmi eux, Pauline, nantaise d’origine et fière de l’être ! Alors étudiante, elle baigne dans la vie culturelle de la ville, notamment musicale.

LA SUITE...

19 octobre 2022

Agnès Foissac, le flamboyant patchwork

Agnès Foissac était là depuis le début, elle a participé à l’inauguration des premiers locaux de l’association. Elle nous partage sa vision de ses 20 ans et quelques souvenirs inoubliables.

LA SUITE...

18 octobre 2022

Sabrina Rousseau, contributrice de la première heure

Diplômée d’une licence en lettres modernes et un master en conception et développement de projets culturels, Sabrina Rousseau travaille depuis neuf ans comme assistante dans un service culturel. Elle a contribué au magazine dès 2004 et revient sur ses premiers moments dans l’association, l’époque où elle apportait « quelques bières aux réunions quand elles avaient encore lieu chez les uns chez les autres ! »

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017