Société

12 octobre 2022

Trois questions à …

A l’été 2021, le Conseil d’Administration de l’association s’est étoffé et renouvelé, avec l’arrivée de six nouvelles personnes, portant le nombre total de ses membres à onze. Un nouveau bureau a également été élu en janvier 2022. L’occasion de vous présenter quelques personnes qui font grandir Fragil !

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12 octobre 2022

Trois salarié·es pour un héritage à perpétuer

Si les 20 ans de Fragil offrent l’opportunité de plonger dans les archives, les visages actuels de la structure doivent également être mis en lumière. Rencontre avec les trois salariés de l’association, François-Xavier Josset et Romane Tirel, chargé·es de projets numériques et médiatiques ainsi que Merwann Abboud, coordinateur.

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25 août 2022

Les soirées Paillette Party, un rendez-vous régulier pour le public Drag et Queer nantais

Le 13 août 2022 s'est tenu aux Ateliers de Bitche la cinquième édition de la Paillette Party. Cette soirée drag organisée par le collectif Bubble Gum offre la possibilité aux Drag King, Drag Queen et Queer amateurs de s'exprimer sur scène avant une fête qui rassemble tous.tes les invité.e.s. À cette occasion, Fragil s'est rendu sur les lieux et s'est entretenu avec Shaqueera, l'une des organisatrices du collectif qui se trouve être aussi performeuse et présentatrice, afin de connaître les raisons de la création du collectif et en savoir plus sur l'organisation de leurs événements.

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17 juin 2022

«El otro lado». La traversée périlleuse des mexicains vers l’Eldorado américain s’expose à Cosmopolis grâce à l’association Comal.

Du 17 juin au 17 juillet, l’association des mexicains de Nantes, Comal, propose de vivre le calvaire des migrants qui vont chercher une vie meilleure de l’autre côté de la frontière. Elle a invité des artistes et monté des décors qui donnent une idée des souffrances traversées. Exemple avec cette exposition de lithographies d’Alondra Alonso Alvarez qui vit à Aguas Caliente au Mexique.

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08 Juin 2022

30 ans après, la Bosnie sous la menace d’un éclatement. L’histoire revue et corrigée à l’espace Cosmopolis.

Avec les accords de Dayton de 1995, le conflit militaire en Bosnie- Herzégovine a été réglé mais pas les divisions politiques. 30 ans après l’attaque de Sarajevo, les menaces de dislocation du pays renaissent. A la manœuvre, Milorad Dodik. L’autocrate veut recréer une armée serbe. Il glorifie les criminels de guerre et porte un projet sécessionniste. Il est appuyé par le Président croate, Dragan Covic, et Vladimir Poutine. Pour évoquer ce sujet, l’association franco-bosnienne et l’assemblée européenne des citoyens de Nantes ont invité Loïc Trégourès, membre de l'Observatoire des Balkans, auteur du livre « Le football dans le chaos yougoslave » et co-auteur avec Aline Cateux d'une note de la Fondation Jean Jaurès «Bosnie-Herzégovine : vers un éclatement du pays ?»

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07 Juin 2022

30 ans après le siège de Sarajevo, des associations nantaises rendent hommage aux victimes de guerre à Cosmopolis

Le 6 avril 1992, débutait le siège le plus long de l'histoire moderne. Pendant près de quatre ans, les 350 000 habitants de Sarajevo ont subi les bombardements serbes. Ils ont vécu privés de tout, sans eau, sans électricité, cachés dans des sous-sols, affamés. Mais ils ont montré au monde entier un formidable esprit de résistance. Pour montrer leur quotidien et saluer leur courage, l’association franco-bosnienne et l’assemblée européenne des citoyens de Nantes ont programmé les 1er et 2 juin, le film de Rémy Ourdan et Patrick Chauvel : «Le siège»

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12 avril 2022

Un documentaire retrace une histoire méconnue : le sauvetage en 1971 du marais de Guérande par quelques utopistes

50 ans après, qui se souvient encore de cette lutte acharnée contre les puissances de l’argent et du béton ? Un documentaire co-produit par France 3 Pays de la Loire et .mille et une. films retrace cette belle histoire : «Guérande, un peu de la beauté du monde». Le 6 avril, le cinéma Le Concorde avait organisé à Nantes une projection avec la réalisatrice, Sophie Averty, et l’un des meneurs de ce combat qui semblait perdu d’avance, Charles Perraud.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017