Société

20 avril 2018

Les pieds sur Terre

Depuis sa création en 2017, l’association Lib’R Tes Pieds promeut la marche pieds nus en sport de marche (rando-balades) et en thérapie naturelle bien-être. Fragil a rencontré Laurent Godard, créateur et président de Lib’R Tes Pieds pour en savoir plus.

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13 mars 2018

Les jardins extraordinaires de Boutur’âges

Depuis 2012, l’association ECOS mène sur la Ville de Rezé un projet de prêt de jardin solidaire et intergénérationnel. Forte de cette expérience, ECOS propose aujourd’hui un projet analogue sur le quartier Nantes Sud : Boutur’âges. Avis à toutes les mains vertes !

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12 mars 2018

#Négotraining : techniques d’avancement pour dames

La valeur n'attend pas le nombre des années, dit-on. En revanche, sur le marché de l'emploi, elle semble dépendre du facteur genre. Et c'est en se basant sur ce constat (chiffré à 23 % d'écart de salaire entre hommes et femmes) qu'une initiative d'Audencia Business School a vu le jour fin 2017, soutenue par la Ville de Nantes et la plateforme RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Liberté, Égalité, Sororité.

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9 mars 2018

Passages à l’art

Depuis le 22 février dernier et jusqu'au 17 mars prochain, l'ancien restaurant solidaire Pierre Landais s'est mué en espace d'art, manière de dire au revoir : la structure va être détruite mais la prestation de restauration à destination des plus démunis sera relogée dans un pôle dédié en 2019.

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8 mars 2018

La migration exposée à Nantes

Que sait-on exactement des migrants ? On connait surtout les gros titres des journaux, les chiffres, les funèbres nouvelles de naufrages en Méditerranée ou les camps de réfugiés aux portes de l’Europe. Mais derrière ces statistiques, existent des vies humaines et des histoires. Dans ces deux expositions, photographies, documentaires et témoignages mettent un visage sur ces milliers de réfugiés lancés sur les routes de l’exil et livrent une partie de leur histoire.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017