Spectacles

7 octobre 2020

Les Récréâtrales au Grand T : à la découverte des artistes africains

En cette rentrée, après quelques mois de fermeture, les structures culturelles ouvrent leurs portes à nouveau. Pour faire suite à l’article de Fragil du 15 juin, mettant en lumière la nouvelle « programmation rêvée » du Grand T 2020/2021, il s’agit maintenant de la faire vivre, d’aller la découvrir, puisque la salle de spectacle est de nouveau ouverte au public depuis le 23 septembre, dans le respect des règles sanitaires. Pour s’y projeter plus en détail, lors d’une conférence de presse le 22 septembre le Grand T nous a proposé un focus sur le festival Les Récréâtrales Nantes, événement remarquable de cette fin d’année.

LA SUITE...

1 octobre 2020

Émotions retrouvées à Saint-Céré

Le festival de Saint-Céré a pu être maintenu cette année sous une forme allégée mais permettant au public de revivre des émotions en direct, et de retrouver le vrai sens et le goût des applaudissements : c’est essentiel !

LA SUITE...

24 septembre 2020

4e édition du Tremplin Parazic : du bon son à venir !

Ce samedi 26 septembre, dès 17 h, quatre groupes amateurs s’affronteront à la Tour à Plomb, à Couëron. Ce tremplin musical, orchestré par l’association Parazic, s’annonce particulièrement varié et convivial. Pour Fragil, les groupes en lice ont joué le jeu des présentations.

LA SUITE...

10 septembre 2020

Rossini à Saint-Céré : « Il n’y a rien de comparable au spectacle vivant… »

Le Festival de Saint-Céré, maintenu cette année sous une forme allégée, a permis de retrouver des émotions intenses et partagées, grâce aux voix captivantes de Lamia Beuque, Camille Tresmontant, Franck Leguérinel et Philippe Estèphe, dans un éclatant concert Rossini au Château de Castelnau. Nous avons eu la chance de rencontrer ces artistes aux sensibilités touchantes, dont on a tellement besoin !

LA SUITE...

15 juin 2020

2020-2021 : La saison rêvée du Grand T

Crise du coronavirus oblige, il n’y aura pas cette année l’habituelle présentation au public de la saison prochaine du Grand T. Pour compenser, mercredi 10 juin le théâtre a dévoilé en ligne sa programmation. Face aux incertitudes liées à l’avenir, la directrice Catherine Blondeau préfère qualifier cette saison 2020-2021 de « saison rêvée ». L’équipe a imaginé une brochure interactive agrémentée de vidéos et de dossiers de presse pour chaque spectacle programmé. Les spectateur.ices pourront ainsi avoir à domicile un avant-goût de la saison qui s’annonce foisonnante.

LA SUITE...

1 juin 2020

En péril, le Théâtre du Sphinx lance un appel aux dons

Mis à mal par sa fermeture brutale lors du confinement, l’association des amis du Sphinx fait appel à la générosité afin d’assurer son avenir. Grâce à une campagne de financement participatif, le plus ancien théâtre privé Nantais compte remettre sa trésorerie à flots, et fêter ses 30 ans d'existence au mois octobre.

LA SUITE...

18 mai 2020

Syndicalisme à Broadway

Angers Nantes Opéra a programmé en février 2020 « The Pajama Game », une réjouissante comédie musicale créée en 1954 à Broadway, où l'on chante et l'on danse sur un conflit social. Une légèreté qui fait du bien, dans une actualité particulièrement pesante !

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017