Spectacles

30 mai 2018

Les Liminanas à Stéréolux

Les Liminanas sont venus présenter leur nouvel album sur les planches de la scène du Stéréolux le vendredi 20 avril. Une représentation électrique servie par des artistes toujours aussi authentiques. Un album aux tonalités psychédéliques qui soulignent un univers singulier : celui des Liminanas.

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29 mai 2018

Britten à Tours : un songe aux reflets d’argent

« A midsummer night's dream » (« Le songe d’une nuit d’été ») de Benjamin Britten a été créé en 1960, d’après la pièce de Shakespeare (1595). Sa reprise à l’Opéra de Tours s’inscrit dans une saison riche et passionnante, programmée par Benjamin Pionnier, son directeur. Représenté du 13 au 17 avril 2018, dans une mise en scène très poétique de Jacques Vincey, ce spectacle était un moment de grâce.

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17 mai 2018

Le Camion : un voyage vers l’inconnu

Le Camion, c’est d’abord un film de Marguerite Duras. Ou plutôt la possibilité d’un film. Car celui-ci ne sera pas joué en tant que tel mais lu à voix haute par Marguerite Duras elle-même donnant la réplique à Gérard Depardieu dans une cuisine en 1977. Aujourd’hui, la metteure en scène Marine de Missolz a choisi de l’adapter au théâtre. Fragil a assisté à la représentation du 17 avril au Théâtre Universitaire de Nantes.

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14 mai 2018

L’intimité universelle de Pauline Croze

A l’occasion du concert de Pauline Croze à la Bouche d’Air le 26 avril dernier, Fragil retrace le parcours de cette chanteuse douce et attachante, qui repart sur les routes de France présenter son dernier album.

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19 avril 2018

À VIF de Kery James

La représentation de la pièce À VIF de Kery James s’est déroulée jeudi 29 mars au Piano’Cktail à Bouguenais.

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10 avril 2018

Turbulences en temps et en heure

La semaine dernière Fragil vous faisait suivre les backstages du festival Turbulences. Aujourd'hui vue d'ensemble sur les festivités avec une petite Timeline.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017