Spectacles

  • Miët ©Louison Bodineau
18 octobre 2023

Miët, l’artiste nantaise se produira en duo pour son premier passage au Zénith

Une dizaine d’artistes ou groupes prometteurs issus de la région des Pays de la Loire -sélectionnés dans le cadre du festival OZ- vont se produire samedi 21 octobre au Zénith. Iels ne sont pas encore connu·es du grand public, mais ont le potentiel pour percer. C’est à l’initiative de OZ - Ouest au Zénith que va s’organiser cette première édition dédiée à la création musicale et à l’émergence culturelle régionale. Fragil a interviewé la musicienne Miët pour savoir comment elle se préparait à cet événement.

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  • MidiMinuitPoésie par la Maison de la Poésie - Nantes (2 rue des Carmes)
9 octobre 2023

Le festival MidiMinuitPoésie 2023 ouvre une fenêtre aux ressources positives de la fragilité

La 23ème édition de MidiMinuitPoésie démarre cette semaine. Du 10 au 14 octobre, La Maison de la Poésie de Nantes propose une programmation généreuse et riche en rencontres. Auteur·es, artistes nous connecteront au monde réel ou à l’imaginaire par leurs lectures à voix nue, musicales… Un marathon poétique, trois thématiques, cinq jours, neuf lieux, une quarantaine d’invité·e·s et entrée libre pour toutes et tous !

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  • CRéaTuReS - affiche 1er festival de lutherie à Nantes
20 septembre 2023

Créatures, le premier festival de lutherie du Grand Ouest se lance à Nantes

Un événement phare rassemblant près de quarante luthiers mettra en lumière le métier de ces créateurs et créatrices, voire même soigneurs et soigneuses de guitares, basses et autres instruments à cordes pincées les 23 et 24 septembre à Nantes. Concerts et ateliers entre le 15 et le 22 septembre précéderont les temps forts du week-end. À l'occasion du lancement de la 1ère édition du festival, Guillaume Dommartin, luthier et musicien, nous présente cet évènement.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017