19 mars 2019

Conférence sur les écrans, internet et les réseaux sociaux

L’association de parents d’élèves Apel Denis Papin a sollicité Fragil pour mettre en place une soirée conférence-débat tout public autour de l’accompagnement d’enfants et d’adolescents par rapport à l’utilisation des écrans et des réseaux sociaux.

Conférence sur les écrans, internet et les réseaux sociaux

19 Mar 2019

L’association de parents d’élèves Apel Denis Papin a sollicité Fragil pour mettre en place une soirée conférence-débat tout public autour de l’accompagnement d’enfants et d’adolescents par rapport à l’utilisation des écrans et des réseaux sociaux.

Une trentaine de parents d’élèves se sont réunis dans le réfectoire de l’école maternelle pour deux heures de conférence interactive sur le thème des écrans, d’internet et des réseaux sociaux.

[aesop_image imgwidth= »30% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/03/index.jpg » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Les objectifs

# Définir l’utilité et les dangers de l’utilisation des écrans

Faut-il laisser les jeunes enfants utiliser des écrans ?
Si oui, comment ? Et à quel moment de la journée ? Faut-il imposer des limitations ?

# Identifier les différents réseaux sociaux et leur utilisation par les adolescents

Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Tik Tok, Youtube c’est quoi ? Et comment les utilisent les adolescents ?

# Donner des clés aux parents pour savoir comment réagir devant l’addiction aux écrans

Les dangers de l’exposition aux écrans. Développer le concept d’angoisse de la déconnexion.

# Réfléchir sur l’importance du téléphone portable pour les jeunes

Pourquoi est-ce devenu un objet indispensable pour les adolescents ?

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017