16 novembre 2023

Corentin : « Ma vie est une musique ».

Si vous connaissez la scène nantaise metal vous connaissez sûrement ce grand barbu de 29 ans au style affirmé. En effet, Corentin est bénévole à l'association Soundfest Production depuis un concert de Motörhead en 2014 et vous le trouvez à bon nombre de festivals ou de concerts de metal dans les environs. 

Corentin : « Ma vie est une musique ».

16 Nov 2023

Si vous connaissez la scène nantaise metal vous connaissez sûrement ce grand barbu de 29 ans au style affirmé. En effet, Corentin est bénévole à l'association Soundfest Production depuis un concert de Motörhead en 2014 et vous le trouvez à bon nombre de festivals ou de concerts de metal dans les environs. 

Corentin a lui-même fait partie de deux groupes de metal : Advisory et Visardstone. Il m’a confié qu’il avait réalisé un rêve avec Visardstone : jouer sur la scène Michelet. Une autre grande fierté, est que son groupe a également été le 1er à jouer au festival de métal Amarokmetalfest organisé par Soundfest production.

Si Corentin ne peut malheureusement plus jouer à cause d’un accident de travail, la musique reste son moteur et il a su se réinventer. Le voilà aujourd’hui sur Twitch depuis mai avec sa chaîne « Petitbeurredesel » où vous pouvez l’écouter tous les vendredis matin parler des sorties d’album et promouvoir la scène metal locale et internationale.

Passionné, breton dans l’âme et généreux voilà ce qui semble décrire Corentin. Corentin est aussi intéressé par l’ésotérisme et de mythologie, il est très sensible et attentif aux énergies des personnes. C’est sûrement pour cela que ses amis le décrivent comme un gros nounours gentil et empathique. Corentin vit à Clisson et sait autant vous conseiller des coins reposants au bord de la Sèvre tout autant qu’un bon morceau à écouter. D’ailleurs si vous souhaitez écouter un morceau pour un trajet sous la pluie voici «Le ciel est couvert » de Pogo Car Crash Control.

Corentin s’engage dans une nouvelle aventure avec Fragil en tant que collaborateur pour continuer à partager sa passion de la musique et s’essayer à un nouvel exercice. Ses projets pour la suite : trouver à travailler dans l’événementiel et devenir une meilleure version de lui-même.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017