Dans le cadre de ses missions d’éducation aux médias et au numérique, Fragil est intervenu, pour la deuxième fois, au lycée Nicolas-Appert à Orvault pour présenter le métier de journaliste et le datajournalisme à des étudiants en BTS SNIR (Systèmes numériques informatique et réseaux) et en BTS Électrotechnique. Par la suite, un travail d’initiation au journalisme de données, sur cinq séances, a été mené avec la classe de BTS Électrotechnique en collaboration avec Virginie Choemet et Chantal Boesme, professeures-documentalistes, ainsi qu’Elisabeth Méar, professeur de lettres et responsable de la classe au lycée Nicolas-Appert.
Les objectifs du projet étaient de faire découvrir aux jeunes le métier de journaliste et de datajournaliste. Au programme, comprendre comment circule l’information et les données tout en développant un esprit critique sur les sources, utiliser les outils numériques de production de datavisualisations comme Infogr.am, outil de création de graphiques interactifs, et StoryMapJS, outil de cartographie interactive, pour produire un contenu sur un sujet choisi par groupe d’étudiants.
Sous la supervision d’Elisabeth Méar, les étudiants, par groupes, se sont lancés dans la recherche de sujets et d’angles. Après cette étape franchie, les étudiants se sont attelés à trouver des données pour les exploiter. La finalité était de produire plusieurs datavisualisations en fonction du sujet et de l’angle choisi. Enfin, les différents groupes ont présenté leurs travaux d’apprentis journalistes devant la classe et les encadrants.
Parmi les réalisations, un travail sur la répartition des annonces par région publiées sur le site Leboncoin (ci-dessous), une enquête sur le transhumanisme, une autre sur les jeunes et la politique, et enfin une comparaison entre Netflix et HBO sur les abonnés et les finances.
La répartition des annonces sur Leboncoin, un projet réalisé lors de Datappert 2017
En conclusion, les étudiants ont pu faire le bilan de ce projet et ont relevé la difficulté à trouver des données provenant de sources fiables et/ou non orientées. Le travail datajournalistique paraît donc fastidieux pour produire un contenu avec des informations pertinentes sans élément textuel. L’une des premières difficultés est effectivement de trouver ou collecter des données, qui plus est, actualisées. Pour un datajournaliste, les données trouvées ou collectées constituent la « matière première » pour réaliser un travail datajournalistique.