L’objectif de cette matinée est d’aborder, avec l’ensemble des promeneurs du net présents, deux thèmes principaux : l’identité numérique et le cyberharcèlement. Nous avons articulé ces deux sujets en une chronologie, en partant de ce qu’est l‘identité numérique pour aller vers les enjeux du cyberharcèlement.
Pratiques et identité sur internet
Nous entamons donc ces deux heures avec un temps de discussion autour des pratiques numériques. Chacun et chacune est amené.e à parler de ces propres expériences autour des questions telles que : Vous êtes vous déjà Googlé ? Quelles questions vous posez vous en utilisant internet ? Est-ce que vous avez déjà stalké quelqu’un ? Les échanges sont riches et chacun y va de sa définition du mot stalker (de l’anglais to stalk = traquer), de son expérience quant aux recherches de son nom sur un moteur de recherche…
Ce temps de retours d’expériences permet d’entamer par la suite l’atelier sur l’identité numérique. Nous proposons un atelier que nous avons l’habitude de réaliser, communément appeler « le jeu des sushis ». Cet exercice permet de réaliser le nombre d’informations disponibles à partir d’une publication Instagram ainsi que d’aborder la thématique des publicités ciblées.
Pour terminer avec cette thématique, nous évoquons ensemble les différences entre l’empreinte numérique, l’identité numérique et la e-réputation.
Cyberharcèlement et harcèlement
Un premier atelier autour du cyberharcèlement permet de définir les différences et les similitudes entre le harcèlement et le cyberharcèlement. Une trentaine de mots mélangés doivent être placés sous la colonne « harcèlement, « cyberharcèlement » ou « les deux ». Cet atelier permet aux participantes et participants de s’organiser et de se mettre d’accord pour placer les mots. Au fil de l’exercice les définitions s’affinent.
Pour terminer cette matinée, nous proposons un atelier débat mouvant. Des phrases sont énoncées et suivant son avis, chacune des personnes présentes doit se positionner physiquement du côté « d’accord » ou « pas d’accord » de la salle. Les avis sont assez partagés, certaines phrases permettent d’entamer le débat.
Exemples: Se faire insulter dans la rue et par message c’est la même chose.
Un emoji peut vous envoyer au tribunal.
Se filmer en dansant n’a pas de conséquence sur les réseaux et dans la vie réelle.
Cette dernière phrase permet d’évoquer par la suite le sujet de l’hypersexualisation des adolescents et des enfants sur les réseaux sociaux. Un sujet auquel certains des promeneurs du net sont confrontés dans le cadre professionnel.
La matinée s’achève avec enthousiasme, les participantes et participants semblent satisfait.e.s de ces deux heures consacrées à l’identité numérique et au cyberharcèlement. Un temps d’initiation et de dialogue enrichi par un groupe dynamique et curieux !