26 juin 2024

Soirée de reprises metal au Ferrailleur : « Une préchauffe au Hellfest »

Ce mercredi 26 juin au café-concert Le Ferrailleur sur l’île de Nantes, les tribute bands nantais UniKorn et Systemize reprennent les titres des célèbres groupes de metal Korn et System Of A Down à l’occasion d’un concert organisé juste avant le Hellfest.

Soirée de reprises metal au Ferrailleur : « Une préchauffe au Hellfest »

26 Juin 2024

Ce mercredi 26 juin au café-concert Le Ferrailleur sur l’île de Nantes, les tribute bands nantais UniKorn et Systemize reprennent les titres des célèbres groupes de metal Korn et System Of A Down à l’occasion d’un concert organisé juste avant le Hellfest.

Les tribute bands nantais UniKorn et Systemize reprendront quelques-uns des titres des groupes de metal Korn et System of a Down à l’occasion d’une soirée qui débutera à partir de 20h30 ce mercredi au café-concert le Ferrailleur.

Les tribute bands ou « groupes de reprises » en français, ce sont ces groupes de musique qui souhaitent rendre hommage à un artiste en reprenant, souvent le plus fidèlement possible, le répertoire d’un groupe iconique d’un genre musical tel que le rock, le metal, la pop, etc.

Susciter l’engouement du public

UniKorn s’est formé il y a un an et se spécialise dans la reprise des morceaux de Korn, célèbre groupe de nu metal américain des années 90’. Composé de la même formation que le groupe original, avec deux guitaristes, un bassiste, un batteur et un chanteur, les cinq musiciens reprendront sur scène des classiques de Korn comme Blind, Here to Stay ou encore Good God ainsi que quelques titres plus récents. « On est là aussi pour satisfaire le public, qu’ils puissent entendre des titres connus, même si on se concentre sur la période des années 90’, on essaye d’aller choper un peu sur toutes les époques. Il y a certains titres plus récents qui sont très efficaces en live et qui du coup sont très plaisants à jouer et pour lesquels on a un bon retour du public » nous explique Fabien, le bassiste de UniKorn.

Le groupe nantais de reprises de System Of A Down, Systemize.

Le groupe Systemize lui, est un tribute band qui voit le jour il y a quelques années avec d’anciens membres de groupes de metal nantais comme GTI, Eradicate et Dancefloor Disaster. « On a commencé à répéter des reprises de System of a Down pour un set complet à partir de 2015 » précise son chanteur Florian. Le groupe interprétera à la fois des titres mythiques comme Chop Suey! et Toxicity mais aussi quelques morceaux moins connus comme Cigaro ou Chic’N’Stu. Une sélection qui est à la fois « un mélange de morceaux qui nous bottent en prenant évidemment en considération l’accueil du public, on est plutôt sur un cover band qui a pour vocation de faire bouger les têtes, de reprendre les choses avec cette ambition-là de chercher à gagner l’engouement du public et de les faire participer » détaille le chanteur.

Un before avant le Hellfest

Ce concert organisé au Ferrailleur juste avant le Hellfest est aussi l’occasion de proposer un before avant le festival et de permettre à celles et ceux n’ayant pas pu avoir de place pour y assister de pouvoir profiter d’une soirée dédiée à la musique metal à Nantes : « L’idée c’est aussi de faire une espèce de préchauffe au Hellfest. Et puis aussi, le Hellfest c’est une certaine hype depuis quelques années, c’est assez compliqué d’avoir des places et du coup pour certaines personnes qui n’ont pas le budget ou qui n’ont pas réussi à avoir des places à temps ça va leur permettre de goûter un minimum à l’ambiance sans aller jusqu’à Clisson » confie le bassiste de UniKorn.

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L'arrivée d'Antoine à Fragil est une suite presque évidente à son parcours, ses rêves et ses passions. Il dégage une sensibilité palpable de par ses mots et ses intonations.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017