Porté par l’association Get up ! et ses bénévoles, le festival Dub Camp a vu le jour en 2014. Pour sa 5ème édition, plus de 25 000 festivaliers se sont réunis sur les berges du lac de Vioreau pour célébrer la culture sound system. Mais au fait, c’est quoi la culture sound system ?
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Big up à la culture sound system !
Inventé à la fin des années 1940 dans les ghettos de Kingston en Jamaïque, le sound system désignait initialement le mur d’enceintes embarqué sur des camions. A l’époque, les DJs chargeaient un générateur, des platines vinyles et des haut-parleurs sur leur camion et mixaient la production musicales jamaïcaine. Développées par la population pauvre et noire de l’île, n’ayant pas accès aux salles de spectacles, ces discothèques mobiles ont créé une culture et une nouvelle façon de faire et de diffuser de la musique.
Suite à l’émigration de nombreux Jamaïcains vers l’Angleterre, les sound systems firent leur apparition en Europe en variant les styles de musique : ska, rocksteady, reggae, dub, raggamuffin, rage et plus récemment, l’électrodub, la hardtechno, la jungle, le drum and bass, etc…
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Big up au Dub Camp 2018 !
Après le Hellfest, nous avons donc complètement changé de style avec ce festival très orienté dub.
Dès notre arrivée sur le site, des bénévoles bienveillants nous ont guidés vers le parking très bien organisé. Aucun problème pour trouver son chemin dans ce champ mis à disposition par les agriculteurs locaux. Même processus pour récupérer nos badges, les bénévoles nous ont gentiment accueillis et aidés à obtenir notre précieux sésame.
Une fois le camping traversé et les sas de sécurité franchis, nous avons découvert le décor du Dub Camp : quatre chapiteaux disséminés aux quatre coins d’un énorme champ, un côté réservé à l’alimentation (végétarienne, bio et locale), un petit marché (très roots) et les toilettes au milieu de ce joli petit monde.
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Big up aux surprises !
Très rapidement, les basses de la musique Dub ont commencé à chatouiller nos tympans. Nous nous sommes donc rapprochés du chapiteau le plus proche. Première surprise : il n’y a pas de concert à proprement parler, il n’y a que des crews qui se succèdent. Deuxième surprise : on ne voit pas les artistes, ils sont au même niveau que les danseurs. Troisième surprise : certains festivaliers, les plus acharnés, sont collés au mur d’enceintes afin de vibrer au rythme des basses.
Désolé pour le son de la vidéo, mais les basses étaient vraiment très puissantes…
Nous avons poursuivi notre chemin au sein du site et avons pu parlé avec de nombreux festivaliers qui nous ont expliqué leur amour pour le dub. Comme Anthony par exemple, qui a travaillé sur le Dub Camp les années précédentes en tant que bénévole : « J’adore cette musique. Et l’avantage du Dub Camp, c’est que tous les styles de dub sont représentés : le roots dub, l’électro dub… Et le cadre au bord de ce lac est magnifique. J’adore ce festival ! »
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Big up aux crews !
Les festivaliers ont pu pleinement profiter de leur musique préférée grâce à la programmation concoctée par l’association Get up ! Comme nous le confiait Olivier Bureau, le directeur de l’association, « cette année, des Mexicains, des Anglais, des Espagnols, des Italiens, des Jamaïcains, des Autrichiens sont programmés… On accueille également un artiste turc qui viendra pour la première fois se produire en France. Ca représente 75 groupes et 200 artistes. En terme de programmation, on accueille cette année beaucoup d’artistes jamaïcains des années 90-2000, alors que les années passées, on faisait la part belle aux artistes des années 70-80. »
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Big up à l’organisation !
Au delà des artistes, des conférences avaient lieu sous un chapiteau dédié (« une brève histoire du dub », « dub camp 2030 imagine le futur du festival »), des émissions de radio étaient également enregistrées en direct live du Dub Camp, un pôle bien-être recevait les festivaliers en manque de douceur, sans oublier les activités ludiques réservées aux festivaliers : palets, molkky, ventriglisse, slackline…
Le tout encadré par plusieurs associations chargées de veiller à la bonne tenue du festival (distribution gratuite de bouchons d’oreille, de préservatifs et d’éthylotests), notamment au niveau de la propreté (tri des déchets, distribution de sacs poubelles, recyclage, fabrication de cendriers de poche…) du site classé Natura 2000.
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Pour les novices, cette musique peut parfois paraître un peu répétitive. Et comme au Hellfest, les nuances de styles sont difficiles à identifier pour les non initiés.
Cependant, on notera la très bonne ambiance, le civisme des festivaliers et l’excellente organisation de ce Dub Camp 2018.
BIG UP à tous !!!