Faire intervenir Fragil

Média citoyen, Fragil est aussi une des associations-ressource sur l’éducation au médias et aux pratiques numériques sur le territoire Pays de la Loire. Lors de la saison 2020-2021, une soixantaine de projets ont été portés par Fragil en lien avec une cinquantaine de partenaires, touchant près de 1800 personnes

L’éducation aux médias par Fragil en 2021-2022


L’éducation aux médias par Fragil en 2020-2021


L’éducation aux médias par Fragil en 2019-2020


L’éducation aux médias par Fragil en 2018-2019

 


L’éducation aux médias par Fragil en 2017-2018

 


L’éducation aux médias par Fragil en 2017

 


Les projets 2015-2016

 


Nos actions

fragil-faire-intervenir-initiation-journalismeDes ateliers d’initiation aux techniques journalistiques pour :

. Faire du journalisme un outil d’expression en utilisant le numérique
. Éveiller son esprit critique en produisant de l’information
. Développer l’expression individuelle et collective sur des espaces physiques et virtuels
. Structurer sa réflexion par la méthode journalistique

Des ateliers de bricolage des médias et du numérique pour :

. Favoriser l’autoformation dans un contexte numérique
. Découvrir de nouveaux outils pour s’exprimer
. Favoriser la créativité et l’imagination
. Sensibiliser aux nouveaux médias et enjeux numériques

fragil-faire-intervenir-expérimentation

 Du soutien aux projets éditoriaux pour :

. Concilier l’expression citoyenne et le lien au lectorat
. Éveiller l’esprit critique face à l’information
. Produire des formes journalistiques pour mieux comprendre la fabrique de l’information
. Sensibiliser aux pratiques innovantes sur les nouveaux médias
. Favoriser l’intelligence et l’apprentissage collectif

De la formation professionnelle aux médias numériques pour :

. Accompagner l’évolution du métier de journaliste sur les espaces numériques
. Former les futurs professionnels au métier de journaliste web
. Doter les étudiants d’une culture générale sur le numérique et les nouveaux médias
. Développer des compétences liées au métiers du web

fragil-faire-intervenir-sonseils

Des sessions d’échange de pratiques entre éducateurs pour :

. Acquérir une approche du numérique et une pédagogie sur les nouveaux médias
. Créer la médiation entre éducateurs sur des enjeux pédagogiques communs
. Transmettre des savoirs sur l’état de la recherche
. Pratiquer pour ne pas diaboliser

 Du conseil en éducation aux médias pour :

. Partager une approche commune sur l’éducation et le numérique
. Sensibiliser à un secteur méconnu : l’éducation aux médias
. Faire de l’éducation aux médias un enjeu transversal de l’éducation


Nos partenaires

 

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Nous contacter

Envie de mettre en place un projet d’éducation aux médias, des ateliers numériques, des formations professionnelles ? Contactez Fragil !

Association Fragil
19 rue Jean Marc Nattier

44100 Nantes

06 51 45 61 70

asso@fragil.org

À très bientôt !

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017