« Un moyen d’inaugurer les temps d’été sur le quartier« . Pour la quatrième année consécutive l’association Lolab, résidant au 38Breil et son festival M.I.A.M ouvres ses portes aux Nantais.es, une idée qui est née pendant le premier confinement, période durant laquelle « on s’est rendu compte que la dimension alimentaire était devenue une espèce d’urgence » nous explique José Cerclet, directeur de la programmation et de la coordination du festival.
Réfléchir à notre façon de manger
Au cours de ces quatre éditions le format a progressivement évolué pour atteindre la forme actuelle de 3 jours mélangeant les temps de repas gratuits mais aussi « des temps de réflexion sur l’alimentation : comment on mange ? Qu’est-ce qu’on mange ? D’où ça vient ce qu’on mange« . Pour cela, le festival propose de nombreuses créations artistiques qui travaillent la question alimentaire dans leurs projets. Cette année, Gwendoline Blosse, illustratrice et designeuse culinaire proposera plusieurs ateliers les 3,4 et 5 juillet durant la période de l’avant M.I.A.M afin de réaliser une œuvre comestible collective qui sera dégustée pour l’inauguration de cette édition. D’autres projets seront eux réalisés pendant le festival afin de préparer le banquet final du dimanche soir.
Une journée consacrée aux plus jeunes
« Une après-midi spécial kids ». L’association Arbre de Liberté, qui tient le café associatif du quartier, proposera une grande kermesse du festival M.I.A.M avec, en point d’orgue, la Fédération Officielle De Dessinateurs à Moustaches Nantais (FOCDAM) qui viendra animer le Catch Kids Club, où l’on pourra voir plusieurs combats d’improvisation dessinée. José Cerclet nous le présente comme un atelier « déjanté, à mi-chemin entre le catch et le concours de dessins« , dont seuls les enfants seront juges.
Des projets participatifs en continus
Au-delà des temps de spectacles proposés par le festival, José Cerclet nous explique que chaque jour il y aura 2 ou 3 stands d’ateliers participatifs. Parmi eux « La Belle Equipe », qui sera présent sur les 3 jours du festival cet « atelier d’édition vidéo performé » aura pour mission de réaliser un « vrai-faux journal l’Equipe » croisant les Jeux Olympiques et le quartier du Breil. Un projet qui durera tout l’été au Breil avant sa restitution au mois de septembre.
José Cerclet espère que des personnes extérieures au quartier viendront profiter du festival : « l’important pour nous c’est de mixer les publics ». Un objectif qui sera surement rempli avec les deux cents personnes par jour attendues lors de cette édition 2024.