20 juin 2024

Fête de la musique : Oreilles enjouées et papilles égayées au Nouveau Studio Théâtre  

Ce 21 juin, le Nouveau Studio Théâtre invite La Cocotte Solidaire pour la fête de la musique. L’occasion de ravir son appétit tout en découvrant une programmation musicale et artistique de ce haut lieu du spectacle vivant nantais. 

Fête de la musique : Oreilles enjouées et papilles égayées au Nouveau Studio Théâtre  

20 Juin 2024

Ce 21 juin, le Nouveau Studio Théâtre invite La Cocotte Solidaire pour la fête de la musique. L’occasion de ravir son appétit tout en découvrant une programmation musicale et artistique de ce haut lieu du spectacle vivant nantais. 

“On voulait étoffer la programmation par rapport aux deux éditions précédentes où on avait seulement proposé un DJ set » explique Clémence, coordinatrice du Nouveau Studio Théâtre en parlant de la programmation variée prévue, ce vendredi, pour la fête de la musique. « On voulait aussi que tous les publics soient concernés et on souhaitait proposer un spectacle adapté au public familial du quartier”, ainsi le public retrouvera le “Collectif à l’Envers” et son spectacle pour enfants (et pour parents) “Par le bout du Noz”. “On voulait retrouver des instruments sur scène”, continue la coordinatrice, et c’est dans cette optique que le chanteur nantais multi-instrumentiste “Fairy Tales In Yoghourt” sera présent. En fin de soirée, le public présent pourra bouger sur les Dj sets des nantais.e Microsillon et Menzal.  

Au delà de la musique, c’est en bon voisin et admirateur que le Nouveau Studio Théâtre a invité La Cocotte Solidaire pour régaler son public. 

La Cocotte Solidaire présente pour assurer rencontres et assiettes bien remplies  

“Ce qu’on va faire au Nouveau Studio Théâtre c’est une cocotte en vadrouille”, nous indique Ines, salariée de La Cocotte Solidaire. « Une cantine hors les murs », où les inscrit·es pourront mettre la main à la pâte nous explique-t-elle. En effet, 3 ateliers cuisines permettront de réaliser ou de déguster sur place et à prix libre, des gâteaux sucrés pour le goûter, des cakes salés et des tartinades pour l’apéro et un curry de légumes en plat principal.

Pour cette soirée, l’idée pour Ines, comme toujours avec La Cocotte Solidaire “c’est de se rencontrer autour de la cuisine avec un repas à prix libre”. Ce sera aussi l’occasion de faire connaître l’association tout en « participant aux dynamiques associatives et aux différentes vies de quartier ». Enfin, pour la salariée du restaurant associatif de l’île de Versailles, “c’était une belle opportunité de pouvoir proposer aux habitués de La Cocotte Solidaire des concerts gratuits avec un repas à prix libre”.

Infos utiles :

Inscription pour les ateliers cuisine

Programmation complète de la soirée au Nouveau Studio Théâtre

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Numa, originaire de Rezé, entretient un lien indéfectible avec Nantes, sa ville natale. Amateur de sport, il vibre au rythme du FC Nantes à la Beaujoire. Sa passion pour la culture se nourrit grâce aux manifestations culturelles nantaises tel que, le Festival des Utopiales. Nantes est pour lui une source inépuisable d'inspiration et de découvertes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017