Accueillie sur le domaine du château de la Turmelière (orée d’Anjou), l’équipe de Fragil a mené un atelier de deux heures autour de l’information et des fake news. Face à un public féminin et très intéressé, l’atelier fut riche en échange et en partage de connaissances.
Du journalisme …
La première partie de l’atelier est consacrée à une réflexion sur la création de l’information en France. Quel est le rôle d’un.e journaliste ? Quels sont ses droits et ses devoirs ? Après un travail par groupe, les participantes ont pu partager leurs idées sur ces questions. Un tableau récapitulatif a été produit afin d’encourager le débat et d’établir une définition commune du rôle du journaliste.
Le débat s’est poursuivi lors d’un quiz thématique. Toujours par groupe, les participantes se sont prêtées au jeu et ont tenté de retrouver la bonne réponse à chaque questions posée. Ce temps d’animation a permis de susciter débat et partage de connaissances. L’acquisition de la carte de presse ou encore le modèle économique des médias demeurent parmi les sujets les plus discutés et questionnant. L’ensemble des questions et réponses du quiz est à retrouver en fin d ‘article, dans la présentation Google Slide.
Aux Fake News
Afin de partir sur une définition claire et commune de ce qu’est une fake news, le groupe de participante a pris part à un atelier « autour du mot ». Chacune a du annoncer un mot en lien avec les fake news, puis identifier parmi tous les mots celui qu’elle trouvait le plus adéquate puis au contraire le moins pertinent.
Cet atelier permet notamment de souligner la définition littérale d’une fake news, c ‘est à dire non pas une « fausse information » mais bien une « information trafiquée » ou « manipulée ». La notion d’intention ressort du débat entre les participantes, une erreur faite d’un journaliste ou d’un créateur de contenu ne constitue donc pas une fake news.
Pour terminer cette matinée, les participantes ont du déceler le « vrai du faux » uniquement en regardant des gros titres de presse. Par groupe, elles ont reçu deux à trois titres d’articles imprimés, parfois avec la source et le nom du média, par fois non.
Toutes les informations proposées semblaient invraisemblables, toutes n’étaient pas des fake news. Le but de cet exercice est de discuter ensuite d’une méthode à suivre pour vérifier une information, avec ou sans appareil numérique à disposition. L’atelier s’est conclu par la diffusion d’outil de vérification tel que Tineye, le Decodex, CheckNews…
En deux heures, les participantes ont pu (re)découvrir la création de l’information et d’une fake news. Un temps fort en échange qui s’est déroulé dans une ambiance studieuse et dynamique.