Dès les premières notes de guitares, on perçoit le vrombissement d’un bon rock qui déboule. Ça vibre, ça rugit, ça claque dans une harmonie savamment et sauvagement maîtrisée.
Le chanteur de 32 ans n’en est pas à son premier concert. En 2011, il sort avec son groupe d’alors le Roman Electric Band, l’album « Elliott Candle ». Les concerts s’enchaînent partout en Europe avec plus de 300 dates au compteur et 2 autres albums. En 2016, changement de cap. Après un dernier album,« Let’s make the circle bigger » qui sort en avril 2016, Roman, entouré de deux autres compères, Vincent Duval à la basse et et Charly Delille à la batterie, forme un trio sous le nom de Gaume. Une première production sous la forme d’un EP sort en novembre 2016. Suivra alors en 2019, « Square One » avec une date à New York le 8 octobre de la même année.
Le dernier bébé, « Call it what you want » propose 11 titres au son pop, rock et folk. Il est en prix libre sur Eizer Records et sur le site du groupe, accessible donc à toutes les bourses.
Roman s’est également entouré à la production du non moins talentueux Nicolas Bonnière, ex guitariste du groupe Dolly et guitariste actuel de Eiffel. Présent lors du concert, les deux hommes sauront faire partager au public leur complicité et amour du bon son.
En ces temps de crise sanitaire, la joie d’assister à un concert est indéniable parmi le public qui doit pourtant rester sagement assis pour le savourer. Quelle tristesse de ne pas pouvoir danser et encore plus communiquer avec le groupe ….On s’y résout pourtant.
Rock et Covid ne font pas bon ménage
Pour Gaume et tous les autres groupes, l’avenir des concerts est en suspens. Dates reportées, annulées ou pire non programmées. Une frustration bien réelle qu’il faut savoir gérer. « Ce soir nous a quand même permis de nous décrasser » confie Roman, enthousiaste.
En attendant des jours meilleurs pour la scène musicale, ce soir-là, Gaume et son public était à l’unisson. Le Rock est loin d’avoir dit son dernier mot.
Rock’n roll ain’t dead !