Chaque année le festival de l’Enfer a pour coutume de battre son propre record d’affluence. Selon Ben Barbaud, son directeur depuis la création, le festival de musiques extrêmes à subi cette année une hausse de fréquentation de 7%. Avec pas moins de 180 000 festivaliers sur les trois jours, l’édition 2016 confirme cette envolée. Et c’est sans compter les 3 500 bénévoles présents auxquels il faut ajouter les techniciens, l’équipe d’organisation, la sécurité, les médias et quelques 160 groupes. Avec une affiche aussi riche que diversifiée, il a bien fallu faire des choix.
Voici mes trois coups de cœurs parce que oui, j’y crois encore.
Vendredi : The Offspring
The Offspring est un groupe de punk-rock américain formé en 1984 à Garden Grove en Californie. Le quatuor aux neuf albums studio répartis entre 1989 et 2012 était également dans le département l’été dernier lors de leur venue au festival Couvre-Feu à Corsept. Munis de leur ganache de père de famille et de la même coupe de cheveux qu’à leurs débuts, les musiciens ont déballé un set tout droit sorti des années 1990. Nostalgie oblige, j’étais tout fou à l’écoute des tubes tel que The Kids Aren’t Alright, Self Esteem et autres Pretty Fly (For a White Guy) pour ne citer que ces trois-là. Quoi de mieux que The Offspring pour clôturer cette première soirée de festival ? Vraiment, je ne vois pas.
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Samedi : UK Subs
UK Subs est l’un des rares groupes de punk britannique des années 70 à encore exister aujourd’hui. Malgré quelques changements de line-up fréquents, c’est le même quatuor qui officie depuis 2005. On y a tout de même vu passer des musiciens maintenant membres de Rancid, The Exploited et Ministry. Tout de même. Warzone, 16h45, des punks arrivent sur scène et c’est écrit sur leur visage, ils sont Anglais. Avec une énergie incroyable, le groupe nous fait part de son set simple et efficace avec le très célèbre couplet / refrain / couplet / refrain. Sur certains titres, si l’on ferme les yeux, on croit rêver et entendre les Ramones. Mais non, c’est UK Subs et ça envoie du bois !
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Dimanche : Kadavar
Kadavar fait partie des groupes dont le nom m’était totalement inconnu avant ce week-end de juin. Par simple curiosité et par soif de découverte, j’ai assisté à leur live sur la scène Valley à 17h40 tapantes. Le trio allemand nous propose une musique quelque part entre le grunge et le rock psyché. D’ailleurs, la typographie choisie pour le logo du groupe résonne cruellement avec les années 60 et c’est encore plus parlant sur le grand drap noir en guise de fond de scène. Kadavar se présente sous forme de trio, le format rock par excellence, auquel s’ajoutent les riffs lourds et les cheveux longs. A découvrir et redécouvrir.
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