1 décembre 2017

JEToDON, Jet FM a besoin de vous !

Depuis plus de 30 ans, l’association Jet s’est fait une place de choix dans le tissu associatif local. Cependant, suite à différents aléas, la pérennité de l’association est remise en cause. D’où cet appel aux dons pour réduire le déficit. En cette fin d’année, Jet a besoin de nous !

JEToDON, Jet FM a besoin de vous !

01 Déc 2017

Depuis plus de 30 ans, l’association Jet s’est fait une place de choix dans le tissu associatif local. Cependant, suite à différents aléas, la pérennité de l’association est remise en cause. D’où cet appel aux dons pour réduire le déficit. En cette fin d’année, Jet a besoin de nous !

L’année 2017 a été particulièrement rude pour le milieu associatif. Après l’enterrement des contrats aidés l’été dernier, plusieurs structures se sont retrouvées fragilisées voire incapables de poursuivre correctement leurs activités et de mener à bien leur projet associatif.
Et voilà qu’en cette fin d’année, synonyme de fête, on apprend que l’association Jet, dont la radio Jet FM est diffusée dans la région nantaise sur le 91.2 FM, est en grand péril budgétaire.
Portée par une centaine de bénévoles et une équipe de huit permanents, l’association subit de plein fouet le contre-coup de décisions pourtant louables: la pérennisation des emplois qui à l’origine étaient aidés, l’adaptation de certains tarifs en fonction des moyens, le changement de mode d’attribution des subventions… De plus, l’association a vu un de ses grands partenaires se rétracter malgré les engagements précédemment pris et a dû déménager deux fois en deux ans pour la réhabilitation de ses locaux. Une période riche en rebondissements qui a finalement conduit l’association au bord du gouffre.

[aesop_image imgwidth= »60% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/11/entete-4.jpg » credit= »Jet FM » align= »center » lightbox= »on » caption= »JEToDON du 1er au 31 décembre 2017″ captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Soutenir Jet !

Consciente depuis plusieurs mois que la situation budgétaire virait au rouge, l’équipe de Jet se mobilise au jour le jour pour perpétuer les missions de l’association qui vont de la diffusion radiophonique aux formations professionnelles (en partenariat avec le Vlipp et Fragil), en passant par des ateliers d’éducation aux médias radio, des actions culturelles via le Sonolab et des prestations et productions sonores par des professionnels du son et de la création. Jet est donc bien plus qu’une association diffusant une radio « curieuse ». Jet, c’est un monde ! Que personne ne veut voir disparaitre !
C’est pourquoi, soutenir Jet, « c’est agir pour un média de proximité, sans publicité et indépendant ». C’est « l’expression citoyenne et artistique, et la valorisation des initiatives associatives et de l’innovation sociale ». C’est « l’accompagnement et la formation aux métiers du son, de la radio et du journalisme ». C’est enfin « la sensibilisation des jeunes à l’écoute et à la pratique du média radio ».

[aesop_image imgwidth= »40% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2017/11/logo.jpg » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Pour celles et ceux qui désirent participer à cet élan solidaire et pérenniser la vie de l’association Jet, cliquez ici (NB: Dons défiscalisables, paiement sécurisé avec émission automatique d’un justificatif de paiement).

La bande-annonce du Jetodon réalisé par Anne-Line Drocourt

Un dernier petit rappel: vous n’avez qu’un mois (du 1er au 31 décembre) pour participer à cette campagne ! Alors avant de dépenser tout votre argent en cadeaux, foie gras, huitres et bouteilles de champagne pour les fêtes de fin d’année, pensez à nos amis de Jet, pensez au milieu associatif et à ses difficultés, et dites-vous bien que sans lui, notre monde ne serait pas le même. Sans Jet non plus…

 

Pour vos messages de soutien : sur la boîte mail auditeur@jet-asso.fr
et/ou via le répondeur auditeur au 02 28 25 23 90

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017