Malgré les craintes liées à la propagation du Coronavirus, la mairie de Vallet avait tenu a maintenir cet atelier, qui serait par conséquent le dernier animé par Fragil pour les quelques semaines à venir. C’est dans ce contexte qu’une douzaine de personnes a fait le déplacement ce samedi matin, majoritairement des parents accompagné de leur enfant, afin de réfléchir ensemble autour de deux thématiques : les jeux-vidéos et les réseaux sociaux.
« On ne discute jamais des jeux-vidéo de manière apaisée avec les enfants, on ne les évoque que lorsqu’on est en situation de conflit à cause d’eux » confessera un père de famille lors de l’atelier. L’objectif de ce temps étant de créer un espace de discussion sain et intergénérationnel, tout le monde a pu communiquer dans la bienveillance autour de sujets d’habitude crispants dans les foyers.
A la question « quel est votre jeu préféré ? », deux pères de famille présents évoquent « le foot », une bonne introduction pour appréhender la notion de jeu. En effet, que ce soit par le jeu-vidéo, le jeu de société, le sport, les participants et participantes ont tous et toutes pu prendre conscience que le jeu était présent dans leur vie. Cette introduction permettra plus tard d’évoquer le e-sport, le statut de rock star des meilleurs joueurs et de faire découvrir l’ambiance d’événements tels que les finales des championnats du monde de League Of Legends, qui n’a rien a envier aux finales de coupe du monde de football. Cette découverte permet la mise en perspective des passions des plus jeunes pour éviter tout regard condescendant vis à vis de leur rapport au jeu.
« Je ne pensais pas que nos enfants savaient autant de choses »
Durant ces deux heures dédiées aux deux sujets, l’animateur de Fragil a enchainé différents petits ateliers permettant de construire de la culture commune dans les familles. Quiz, jeu de découverte du système d’évaluation européen des jeux vidéo PEGI, jeu de découverte des réseaux sociaux… »Je ne pensais pas que nos enfants savaient autant de choses » avoue une participante venue avec son fils, surprise de voir les enfants plutôt bien renseignés sur les sujets de la matinée.
Après avoir évoqué ensemble les notions de publicité ciblée, de surveillance de masse et réfléchi autour de la phrase « je n’ai rien à cacher, donc je n’ai rien à craindre », les participantes et participants sont repartis chez eux, la tête pleine de pistes de réflexions pour désenvenimer le débat sur les réseaux sociaux et les jeux-vidéos à la maison.
Retrouvez ci-dessous le support utilisé pour cet atelier :