Après des études de théâtre au Théâtre de la rue de Belleville, à Nantes, Juliette co-crée le collectif Tachycardie. Durant deux années, elle met en scène et joue au sein de la troupe. C’est avec son équipe que le festival Tachycarday verra le jour en 2022 au TPG. En parallèle, elle devient créatrice et régisseuse lumière pour la compagnie de danse contemporaine Luskan.
Pour ce début de rentrée scolaire, elle met en suspend son aventure d’artiste pour se consacrer à son travail militant, documenté sur sa page Instagram @desordreglobal, nouvellement créée. L’idée d’une déconstruction et d’une vulgarisation de l’information auprès du grand public des combats de notre époque, notamment lors de la manifestation du 23 septembre contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques.
Après un reportage à Sainte Soline afin de couvrir dans un contexte très tendu la création des méga bassines, Juliette voit son compte Instagram plusieurs fois désactivé. Malgré la censure, elle travaille pourtant à la reconstruction de son média à travers de nouveaux articles, avec un axe foncièrement politique et des photos reportage pointus. Des sujets géo-politiques brûlants aux documentaires plus sociaux, Juliette tente de mettre sa soif d’apprentissage et sa plume au service des autres.
Cette année, elle a rejoint Femrev, un intercollectif queer LGBTQI+ inclusif qui lutte contre les dominations sociales, et le collectif écologiste Les soulèvements de la terre.
Le militantisme de Juliette est donc fait de cette intersectionnalité qui regroupe et qui partage les souffrances et les oppressions sociétales. Plus vite, plus fort, et à plus grande échelle : c’est dans l’idée de se construire comme journaliste et faire porter la voix des autres qu’elle a rejoint Fragil.