D’origine angevine et arrivée à Nantes en 2018, Juliette parcours la ville de long en large et en travers à la découverte toujours de nouveaux lieux à occuper, de nouvelles personnes avec qui échanger. « Naoned » représente pour certain.es un phare culturel pour la jeunesse et bastion de gauche de tout le Grand Ouest ainsi qu’une cité aux nombreux avantages pratiques pour profiter de la vie quotidienne.
Une militante prête à acérer ses griffes et dévoiler sa plume
Issue d’une famille sensiblement de gauche, Juliette admet au travers d’un froncement de sourcil qu’elle a eu une éducation catholique mais ne s’en agace pas. Lorsqu’elle arrive à Nantes du haut de ses 20 ans, elle découvre avec passion la métropole de Nantes.
Au gré de ses rencontres et de ses amitiés, elle se forge un esprit politique qui la mène vers un journalisme engagé. En arrivant à Nantes, elle suit pendant deux ans une formation au Théâtre de la Rue Belleville et co-crée le collectif Tachycardie. Par la suite elle devient régisseuse et créatrice lumière.
Attirée par la culture politique elle s’oriente vers le journalisme : « la géopolitique me passionne », « je lis beaucoup, et j’essaye de m’informer au maximum ». Mais c’est sur le terrain que Juliette veut exercer ses talents en parfaite autodidacte.
Elle couvre comme photojournaliste les événements politiques, culturels et sociaux qui rythment la vie nantaise. Elle publie une partie de ses découvertes dans son propre média en créant sa page Instagram @desordreglobal. Un format idéal pour se former sur le terrain. Dans son contenu, Juliette évoque avec gravité, la gestion désastreuse des mégas bassines à Ste Soline (dans les Deux-Sèvres). Elle fut choquée par ce qu’elle y vit et entendit : « besoin d’écrire et de prendre des photos, la situation était tellement hallucinante. »
Ses perspectives
Juliette est désormais en quête d’un rêve, celle d’embrasser la vie de reportrice de guerre. Au travers de son regard curieux et son esprit critique, on distingue déjà les traits d’une jeune femme sûre d’elle-même. Désormais sa voie semble toute tracée. Et déjà l’ombre de Nantes, se décline loin derrière, l’aube d’un nouvel horizon se dessine déjà peut-être… Qui sait ? Peut-être vers des terres plus rayonnantes qui n’attendent plus qu’une journaliste arme son appareil et dégaine sa plume.