Après une première partie assurée par l’artiste américano-nigérienne Annahstasia Enuke à la voix puissante et envoûtante, Lenny Kravitz débarque sur scène avec ses musiciens à coup de guitares vrombissantes.
L’artiste de 54 ans, avec au compteur 40 millions d’albums vendus et 30 ans de carrières, a assuré le show en alternant des tubes des premières heures comme « Fields of Joy » et « It ain’t over til it’s over » ou « Are you gonna go my way » de l’album Mama Said. Notons aussi « American woman » et « Fly away » de l’album « 5 ». Le dernier opus « Raise Vibration » n’était pas oublié avec le très bon « Low » ou l’optimiste « 5 more days’ til summer ». Une reprise de Bob Marley sur la chanson « Get up, Stand up » pouvait faire penser à un clin d’œil sur les mouvements de protestations en France ces derniers mois, la question reste en suspens…
Le public, d’une moyenne d’âge de 40-45 ans, au début plutôt calme et discipliné, s’est, au bout d’une petite heure, laissé aller à danser et chanter avec l’artiste. La nostalgie et l’émotion sur les accords des morceaux qui datent de plus de 20 ans étaient au rendez-vous.
Kravitz, à la silhouette toujours aussi juvénile, a, avec quelques mots en français et un « we love you and respect you so much » ravi la salle. L’artiste semblait touché de l’amour de son public. Deux rappels ont d’ailleurs eu lieu et le concert s’est terminé avec un « Let love rule » des plus émouvants : au son de cette chanson emblématique de l’artiste, Kravitz a déambulé dans toute la salle visiblement heureux de saluer son public de près.
« Rock and roll is not dead » !