Chaque année le bureau du centre LGBTQIA+ de Nantes, NOSIG, est réélu par l’Assemblée Générale de l’association, fin février. Cette année marque un changement au sein de l’organisation qui voit naitre une nouvelle forme de gouvernance avec la création d’une co-présidence qui continue les travaux en cours et en commence de nouveaux.
« C’est dans l’air du temps la co-présidence »
En réalité, les membres du bureau sont sensiblement les mêmes. « La grosse évolution est que pendant cette AG on a fait passer une réforme statutaire qui implique la suppression des postes de vice-président.e.s pour la création de trois postes de co-président.e.s » explique l’un des co-président.e.s de NOSIG, Valentin Marchand.
Cette co-présidence va permettre alors de « faire circuler le poste », comme l’explique le trentenaire et de pouvoir étendre le rôle de président.e à de nombreuses missions. Anne-Lise Céran, l’une des co-président.e.s, ajoute « on essaye d’avoir une représentativité ». Ainsi, la présidence se compose d’une femme lesbienne, d’un homme gay et d’une personne transgenre. Ce nouveau bureau sort alors d’une composition jusqu’ici très masculine de l’association.
Des projets vers plus d’inclusivité et de travail sur le local
À attendre de NOSIG sous cette nouvelle présidence, une pérennisation des projets déjà entamés qui vise à plus d’inclusivité. Notamment pour un public jeune et leur famille avec des interventions dans des lycées. Mais aussi, une volonté « d’être un peu moins ‘’blancs’’ », explique Valentin Marchand, afin de pouvoir mieux accueillir les personnes queers et racisées. Le centre promet de nouveaux projets à une échelle locale avec un travail avec la mairie, tel que la Pride.
NOSIG parle aussi d’étendre la professionnalisation du centre avec un.e futur.e salarié.e pour s’occuper notamment d’aider les demandeur.euses d’asile. Un lieu qui « a toujours besoin de bénévoles », confesse Anne-Lise Céran, complétée par son collègue « les bénévoles, c’est notre oxygène ».