D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) plus de 2,5 milliards de personnes joueraient aux jeux vidéo dans le monde. Selon une étude de l’institut fédératif des addictions comportementales, on a recensé, entre 1998 et 2016, un pourcentage moyen de 4,7% de personnes accros aux jeux vidéo parmi les joueurs et les joueuses. Cette étude a été réalisée dans 14 pays d’Europe, 8 pays d’Asie du Sud-Est, aux États-Unis et en Australie.
Des comportements parfois excessifs
L’OMS a décrété dans le projet de 11e révision de la Classification internationale des maladies (CMI-11) que le trouble du jeu vidéo est considéré «comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables».
Toujours d’après l’OMS, ce trouble du jeu vidéo a des conséquences négatives sur les «activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles», et doit «en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois» pour être diagnostiqué.
Les facteurs de risques d’une addiction au jeu vidéo
Selon l’IFAC, l’Institut Fédératif des Addictions Comportementales, certains adolescents vont avoir des fragilités psychologiques qui vont les rendre encore plus sensibles à l’usage abusif des écrans. Parmi ces facteurs de risques on trouve, une humeur dépressive qui cause des pertes de goût et de plaisir pour ce qui était habituellement agréable. L’anxiété et des pensées obsédantes, une mauvaise estime de soi avec des attitudes de repli et la plus grave, la phobie sociale. Cette phobie sociale fait qu’on a peur des autres et de sortir dehors.
Une nouvelle approuvée
Pour l’instant l’OMS est la seule organisation à reconnaître l’addiction au jeu vidéo comme une maladie grave. Mais pour les psychiatres c’est un bon avancement pour la lutte contre les jeux vidéos, «Je pense que cela permettra d’assurer la prise en charge des soins dans certains pays» précise le Dc Marc Valleur au Figaro.