A l’extérieur, au cœur de la longue file d’attente, on entend quelques personnes se remémorer ses voyages au Brésil, les saveurs, les souvenirs de ce beau pays, l’excitation est palpable et plus qu’agréable. A l’intérieur, la proximité de la scène nous convie au plus proche des artistes, en communion avec eux. Flavia, à la fois chanteuse et guitariste, partage avec son batteur Al Chonville et son claviériste Victor Vagh Ochapito des plaisirs musicaux. Le public est impatient, le concert démarre sous les applaudissements à 21h15.
[aesop_image imgwidth= »40% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2020/03/PHOTO-FLAVIA1_Lets-motiv.jpg » credit= »Let’s motiv » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
Une bête de scène
L’énergie et le sourire de la chanteuse rayonnent et amènent au public le soleil manquant à notre actualité. La petite silhouette de Flavia derrière sa guitare se met à jouer ses accords façon ska avec des sons électro jazz mais surtout reggae ragga cumbia. Au bout de 4 morceaux, rythmés et engagés, abordant la corruption au brésil, la liberté sexuelle, la chanteuse généreuse use de sa voix douce sur des morceaux chantés en brésilien la plupart du temps mais aussi en français qui prônent la liberté. C’est sous le caractère d’une combattante qu’elle nous présente son morceau suivant « ça représente la force », l’ADN abordé dans son dernier album intitulé « DNA ».
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Une joie de vivre communicative
Inclassable, elle repart sur des rythmes reggae caribéens et réchauffe le public, sur des beats simples parfois bossa, souvent reggae/ ragga « do brasil », tout le public se lâche. Les percussions brésiliennes reviennent, le discours de la pop star brésilienne reste le même : du respect, de l’empathie, et surtout de l’amour. Elle ne peine pas à nous rappeler dans la langue de Molière, sur une intro calme, la belle rencontre de ce soir.
Les mains en l’air du public concluent l’ambiance festive remplis de mélodies, de refrains envoutants à souhait, gardons la passion, la drague, jusque demain…ou plus !
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Ce dernier concert avant un confinement généralisé en France restera gravé dans les mémoires nantaises, car la reprise des spectacles n’est pas pour si tôt…
Cette année l’apajh n’aura pas pu aller au bout de son festival … le handicap sera de nouveau remis à l’honneur l’année prochaine, nous serons de nouveau là pour les encourager sous ce chapiteau.