7 novembre 2019

Le patron de la techno Laurent Garnier pose ses platines au Warehouse !

Depuis son prix aux Victoires de la Musique en 1998 avec son set intitulé Acid Eiffel, sa carrière a explosé ! Laurent Garnier sera présent au Warehouse à Nantes le dimanche 10 novembre lors du festival NAME.

Le patron de la techno Laurent Garnier pose ses platines au Warehouse !

07 Nov 2019

Depuis son prix aux Victoires de la Musique en 1998 avec son set intitulé Acid Eiffel, sa carrière a explosé ! Laurent Garnier sera présent au Warehouse à Nantes le dimanche 10 novembre lors du festival NAME.

Il a a été précurseur de l’ascension de la scène techno en France puis à l’échelle mondiale. Il est l’un des artistes les plus demandés par les plus grands clubs et son nom résonne dans tous les esprits des fans d’électro.

J’ai nommé Laurent Garnier !

L’avoir sur la scène du Warehouse est une réelle chance et la soirée s’annonce mémorable.

[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/11/Laurent_Garnier_@_Astropolis_2009.jpg » credit= »Astropolis » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »center » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Il a déjà fait dansé Nantes il y a un an lors du festival PACO TYSON, et au vu des sets envoutants qu’il propose, cette soirée ne fera pas exception.

Pour vous mettre dans la bain, voici l’un de ses classiques :

Rien de mieux que le voir en live, l’évènement est SOLD OUT, mais des places seront certainement mises en vente sur TicketSwap.

Curieuse et passionnée par l’art, particulièrement par la musique, Chloé vous fera découvrir à travers ses articles ses coups de cœurs musicaux ainsi que ses découvertes nantaises...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017