14 octobre 2024

Léonie : « J’ai appris à connaitre la ville en même temps qu’elle m’a vue grandir »

Nantaise depuis toujours, aujourd'hui âgée de 20 ans, Léonie est en troisième année de Licence en Information et Communication à Rezé. Résidant à Sautron, en périphérie de Nantes, elle profite d'un quotidien animé entre la ville et la campagne

Léonie : « J’ai appris à connaitre la ville en même temps qu’elle m’a vue grandir »

14 Oct 2024

Nantaise depuis toujours, aujourd'hui âgée de 20 ans, Léonie est en troisième année de Licence en Information et Communication à Rezé. Résidant à Sautron, en périphérie de Nantes, elle profite d'un quotidien animé entre la ville et la campagne

« J’ai découvert Nantes il y a seulement sept ans, et j’ai appris à connaître la ville en même temps qu’elle m’a vue grandir », raconte Léonie, une phrase qui traduit bien la relation intime qu’elle entretient avec cette ville qu’elle affectionne tant. Pour elle, Nantes est un véritable « petit Paris » où se mêlent le dynamisme urbain et la tranquillité d’une vie proche de la nature. Elle aime autant les agitations du centre-ville que le calme de Sautron, son havre de paix.

Un lien particulier avec Nantes

Parmi ses endroits préférés à Nantes, la piscine du Petit Port occupe une place importante. Elle s’y rend régulièrement pour se détendre. D’autres lieux emblématiques de son quotidien sont des symboles de culture et d’évasion : la FNAC et la librairie Durance où elle trouve ses prochaines lectures, ou encore le passage Pommeraye. Ce dernier est pour elle un passage obligé, peu importe la saison. Elle aime son ambiance « cosy » et prend toujours le temps de s’y balader lors de ses virées en centre-ville.

Léonie est une passionnée de cuisine. Cette passion, associée à son amour des voyages et de la lecture, rythme son quotidien. Lorsqu’elle n’est pas à la recherche de nouvelles recettes, elle se plonge dans ses livres, blottie sous un plaid avec une tasse de chocolat chaud, particulièrement en automne, sa saison préférée.

Elle apprécie également se rendre dans des lieux plus animés comme le Barbe Rousse, qu’elle préfère aux boîtes de nuit classiques pour son ambiance plus intimiste et personnalisée. C’est aussi dans les cafés nantais qu’elle retrouve un autre aspect de la vie citadine : les discussions autour d’un café, les petits potins du quotidien.

Pour finir elle recommande deux activités incontournables à faire absolument à Nantes pour les nouvelles et nouveaux arrivant·e·s : l’Éléphant des Machines de l’île et le passage Pommeraye, lieux incarnant selon elle la singularité et de Nantes.

Du haut de ses 19 ans, Anouck Fily est passé par Paris, les Emirats Arabes Unis et Nantes. Elle adore la cuisine, le tennis et la BD mais surtout le journalisme. Anouck effectue actuellement une licence information-communication dans l'objectif d'être plus tard journaliste.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017