Alors que plusieurs femmes discutent tranquillement sur un banc quatre hommes viennent les importuner. « Hey ça va les filles ? » ; lance l’un d’eux d’un ton dragueur. Après quelques remarques les filles se lèvent d’un seul bond. Elles aussi sont fortes et elles vont nous le prouver.
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#Girl Power
Postée sur les marches de la mezzanine, vêtue d’une robe d’antan, une demoiselle prône le pouvoir des femmes. Elle nous explique que des poétesses italiennes du XVIe et des écrivaines contemporaines avaient été censurées pour leur engagement féministes. Elle ajoute que tour à tour ils vont nous lire un extrait de ces textes avec la traduction française.
Les lectures s’enchainent, parfois entre-coupées d’un « I want to Break Free » de Queen ou d’altercations entre les deux clans. Et alors que le groupe de garçon se met à chanter italien, en face les dames s’énervent : « C’étaient les femmes qui chantaient cela lorsqu’elles travaillaient dans les rizières. ». « Mais tout le monde l’a oublié. » leur rétorque une voix masculine. Alors hommes et femmes scandent le chant des travailleuses à l’unisson. Finalement, le sexe fort admet qu’il n’est plus si puissant pendant que le public applaudit le spectacle et la réconciliation.
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« Les femmes qui écrivent sont dangereuses » s’inscrit donc, à merveille, parmi la liste des pièces de Turbulences qui cassent les codes et se révoltent contre une société pleine de dogmes.