22 décembre 2023

Les Goûters du Voyage : deux semaines d’évasion gustative

Ce vendredi 22 décembre Jean Blaise directeur du Voyage à Nantes et Richard Baussay chargé de promotion culinaire ainsi que toutes les personnes sollicitées pour ce projet inédit nous ont présentés cet univers à découvrir du 23 au 30 décembre et du 2 au 7 janvier au Château des Ducs de Bretagne.

Les Goûters du Voyage : deux semaines d’évasion gustative

22 Déc 2023

Ce vendredi 22 décembre Jean Blaise directeur du Voyage à Nantes et Richard Baussay chargé de promotion culinaire ainsi que toutes les personnes sollicitées pour ce projet inédit nous ont présentés cet univers à découvrir du 23 au 30 décembre et du 2 au 7 janvier au Château des Ducs de Bretagne.

Cet évènement culturel nouveau met en valeur la gastronomie nantaise en élargissant la programmation du Voyage en Hiver mais ce n’est pas tout. Richard Baussay, chargé de promotion culinaire au Voyage à Nantes qui édite le guide culinaire Les Tables de Nantes,  exprime que cette idée est venue tout naturellement en faisant toute suite écho à l’exposition Gengis Khan. À travers des dégustations de pâtisseries et de thés vous pourrez découvrir « une vaste palette culturelle et aromatique » avec la représentation de 7 pays de l’ancien empire mongol.

« Ces pâtisseries correspondent vraiment à un instant de fête, à une célébration. »

Jean Blaise directeur du Voyage à Nantes, Richard Baussay chargé de promotion culinaire & certains partenaires aillant travaillé sur le projet.

Pour mettre en œuvre ce projet, les Tables de Nantes ont fait appel à d’autres personnalités. Baltkhishig, un cuisinier mongole, a proposé la pâtisserie « ul-boov » appelé aussi « Gâteau semelle » qui représente l’hospitalité mongole. Pâtisserie souvent accompagnée du « Urum », une boisson laitière traditionnellement réalisée à base de lait de Yak. Pour arriver à cette recette traditionnelle, les Tables de Nantes ce sont tournées vers la Laiterie Nantaise. Également, Maryam a travaillé sur ce projet, elle est originaire d’Afghanistan et propose des pâtisseries Afghane en renforçant les saveurs.

Si ce voyage gustatif vous intéresse, 5 propositions par semaine sont à découvrir. Aucune réservation ne sera nécessaire. Une formule goûter à 5 € est proposé pâtisserie + boisson. Pour plus d’information c’est ici.

Pâtisseries de l’ex-empire mongol que vous pourrez déguster à partir du 23 décembre.

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017