Sous l’impulsion d’Anne Lucas, professeure d’histoire-géographie et d’EMC, les élèves de deux classes de 3ème pro ont suivi les ateliers proposés par l’association Fragil.
Le fonctionnement des réseaux sociaux
Lors de la première séance, les élèves se sont présentés en dévoilant leur réseau social préféré. Une majorité a déclaré être très active sur Instagram, Snapchat suivant de près.
Après un rapide panorama des réseaux sociaux les plus influents en terme d’abonnés, les élèves ont découvert les Conditions Générales d’Utilisation d’Instagram qu’ils ont toutes et tous été obligés d’accepter afin d’y ouvrir un compte. Et quelle ne fut pas leur surprise quand ils et elles ont appris qu’Instagram se réservait la possibilité d’utiliser tous les contenus postés sur la plateforme à des fins commerciales. Conclusion, quand on accepte les règles d’un réseau sur lequel on poste une large partie de sa vie, il est primordial de les lire.
Place ensuite à un quiz « culture numérique » où ils et elles ont compris que toutes les informations envoyés ou postés sur les réseaux passaient par des câbles sous-marins. Idem, lorsqu’ils et elles ont découvert le trajet d’un snap par exemple, notamment son passage par des serveurs où ils sont stockés.
Pour finir cette première séance, petit jeu autour des notions d’empreinte numérique, d’e-réputation et d’identité numérique, mis en place essentiellement afin de répondre à la question : « Mais comment se fait-il que les réseaux sociaux soient gratuits alors que les entreprises qui les possèdent sont parmi les plus riches du monde ? ». Analyse de la récolte des données personnelles et de la publicité ciblée.
Le cyberharcèlement
Retour auprès de ces deux classes pour aborder le cyberharcèlement.
Afin d’élaborer leur définition, un « autour du mot » a été proposé par l’animateur. Chaque élève doit écrire au tableau un mot en lien avec le thème. Une fois tous les élèves passés, ils doivent revenir pour souligner le mot qui leur paraît le plus en rapport avec le cyberharcèlement et barrer celui le moins en rapport. Lors du débrief, les élèves ont expliqué leur choix et amorcé un débat autour du thème.
Ils et elles ont ensuite été amenés à classer des mots ou expressions en trois colonnes : Harcèlement, Cyberharcèlement ou les deux. Une fois le classement achevé, ils et elles sont passés voir le classement des autres groupes. De nouveau, un débat est né des différents positionnements des mots ou expressions.
Pour finir cette séance, un long débat mouvant leur a été proposé. Plusieurs phrases au tableau, évidemment clivantes (par exemple : « selon la victime, certains cas de cyberharcèlement sont excusables »), pour leur permettre d’exposer leur point de vue et d’argumenter. Les échanges ont été riches.
Les affiches
Afin de cristalliser les acquis, les élèves ont créé des affiches après une courte initiation à la publicité commerciale, à la publicité de prévention et à celle événementielle.
Malgré le peu de temps qu’ils et elles avaient pour élaborer et créer ces supports de communication, les résultats ont impressionné les encadrants et encadrantes.
Lors de la restitution organisée avant la fin de la séance, les élèves ont pu donner leur avis sur les créations de leurs camarades.
Certains élèves ont témoigné auprès de l’intervenant, en déclarant qu’ils « avaient compris beaucoup de choses pendant ces séances », qu’elles « avaient été très utiles » et qu’ils espéraient que « les affiches seraient mises en avant dans le collège afin qu’elles servent aux autres élèves de l’établissement ».