27 février 2020

L’Organisme Texture prend place au Liberté à Rennes

Musique électronique, art, et convivialité. Telles sont les directives des soirées organisées par l’Organisme Texture depuis 2014.

L’Organisme Texture prend place au Liberté à Rennes

27 Fév 2020

Musique électronique, art, et convivialité. Telles sont les directives des soirées organisées par l’Organisme Texture depuis 2014.

À l’origine ce sont sept copains, tous originaires de Rennes qui souhaitaient innover en matière d’événements musicaux. Pour cela, ils ont allié leurs savoir-faire et monté ce collectif.

En plus de mêler art visuel et musique, ils mettent un point d’honneur à organiser les soirées dans des lieux insolites aux alentours de Rennes (une clairière entourée de menhirs, un manoir désaffecté, un parking souterrain…). Cette originalité leur vaut d’être Sold Out à chaque événement.

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Scène française et internationale

Axées autour de la musique éléctronique, de la techno, les soirées Texture proposent diverses influences musicales, avec des DJ aux profils et origines variés. Elles ont accueilli des artistes français venant de Paris, du Mans, de Bordeaux, Nantes, et bien sûr de Rennes avec les résidents H.Mess et Cleft. Mais aussi des artistes de la scène internationale : Cleric, Charlton, Keith Carnal, Mike Parker, etc… Au total, plus d’une cinquantaine d’artistes ont été invités aux événements Texture.

[aesop_image imgwidth= »40% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2020/02/txtr-I.jpg » credit= »Collectif Texture » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]

Texture 360°

Cela fait bientôt 6 ans que l’Organisme Texture construit sa notoriété dans le Grand Ouest, et 2 ans que se prépare leur prochain gros événement : TEXTURE 360°. Suivant ce même désir d’innovation musicale, la prochaine soirée Texture ne ressemblera à aucune autre. Le 29 février 2020, sur le parterre de la mythique salle Le Liberté à Rennes, les Texturiens assisteront à un spectacle à 360° en pleine immersion visuelle et sonore. Aux platines : les DJ Slam, Konstantin Sibold et Kas:st, accompagnés des résidents de Texture. Aux murs : c’est le collectif FEMUR qui s’occupera du VJing tout au long de la soirée. Pas moins de 4 écrans de projections XXL en « cube » et une installation de réalité augmentée permettront au public de profiter d’une expérience sensorielle unique.

Comme toutes les soirées du collectif depuis leur première, la TEXTURE 360° est Sold Out. Les 2500 chanceux qui ont leur place se préparent à vivre une soirée hors du commun. Chaque nouvelle Texture surprenait par son lieu, celle-ci s’apprête à surprendre par la diversité des performances.

Pour un aperçu de ce que vivront les 2500 texturiens, découvrez l’interview de Héléna Delamarre (co-organisatrice), accordée au Magazine Star Wax à propos de l’immersion 360°, ainsi que le lien de l’événement Facebook

À suivre…

 

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017