Deux bénévoles écrivant des articles pour Fragil étaient présentes ainsi qu’une jeune femme et un homme qui venaient pour la première fois.
L’atelier a commencé par des débats mouvants, les questions évoquées étaient « Faut-il une carte de journaliste pour être journaliste ? », « Les médias sont-ils neutres ? » et « Est-il plus important de parler de 10 morts à 10 km ou de 100 morts à 1000 km ? ». Le principe de ce débat mouvant était comme son nom l’indique, de se mouvoir en fonction de son opinion. Si l’on était d’accord avec la sentence évoquée, on se plaçait vers la droite de la table et si on était en désaccord on se plaçait vers la gauche de la table.
La soirée s’est poursuivie avec un atelier consistant à écrire un article. L’animateur, François-Xavier, a fait un geste que le comité a regardé avec attention, avant de se lancer dans l’écriture de quelques lignes qui devaient décrire le geste en question avec précision en répondant à un QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment et Pourquoi). Une fois finis, les articles sont passés autour de la table pour que tout le monde puisse lire ceux des autres. Après une analyse, l’assemblée s’est rendue compte que personne n’avait penser à demander à François-Xavier pourquoi il avait fait ce geste.
Par la suite a eu lieu un atelier visant à cibler les mots jugés les plus pertinent vis-à-vis du terme Fake News pour les personnes présentes. Les mots retenus par le comité comme les plus pertinents ont été « faux » et « intention », le mot « invérifiable » a été quant à lui sujet à débat.
Sur la continuité de cet atelier, s’est déroulé un autre qui cette fois-ci avait pour but de savoir vérifier une information.
Plusieurs images de nouvelles postées sur internet furent distribuées. Le but était de trouver leurs points communs permettant de les vérifier et d’en conclure si la nouvelle était une Fake News ou pas. Lors de la mise en commun, les moyens de vérifier l’information sélectionnés par le comité furent :
- lire l’information avec attention,
- croiser les sources,
- se renseigner sur l’auteur de la nouvelle,
- vérifier l’image avec des sites internet comme Google Image ou TinEye,
- regarder les commentaires,
- faire agir son esprit critique,
- ne pas hésiter à contacter la source
- et bien sûr de regarder le QQOCQP.
La soirée s’est terminée par un dernier atelier sur les théories du complot. Ce petit jeu d’association visait à s’éveiller aux différentes formes de biais argumentatifs. Par exemple, la phrase « La pollution est uniquement due au trafic routier trop important » illustre le biais de simplicité : « dire qu’un effet n’a qu’une cause en négligeant les autres ».
Pour finir, les personnes présentes à l’atelier e sont parties enjouées car la soirée tenue par François-Xavier a été ludique et intéressante.
Une participante nous a même confié : “ C’était super ! »