15 octobre 2024

Marion : Nantaise un jour Nantaise toujours

Après être partie dans différentes villes pour effectuer ses études, c’est avec enthousiasme que Marion revient à Nantes,. sa ville d’origine, dont elle connaît tous les recoins pour enfin s’y installer et retrouver ses proches

Marion : Nantaise un jour Nantaise toujours

15 Oct 2024

Après être partie dans différentes villes pour effectuer ses études, c’est avec enthousiasme que Marion revient à Nantes,. sa ville d’origine, dont elle connaît tous les recoins pour enfin s’y installer et retrouver ses proches

Marion a grandi à Nantes durant de nombreuses années et elle y connaît ainsi tous ses recoins. Notamment son coin favori : le Hangar à Banane puisque celui-ci est un lieu vivant et parce qu’il se situe à côté de la Loire, ce fleuve qui lui inspire la fraîcheur et le calme. «J’aime également me balader dans Nantes pour me détendre et aller au Lab pour boire un verre entre amis». En effet le Lab (Little Atlantique Brewery), une vaste brasserie branchée dans un espace industriel a su conquérir son cœur puisqu’il donne directement sur la Loire.

Une ville qui n’a plus de secret pour elle

Même si elle est attachée à Nantes, Marion a toujours été de nature mobile, en effet elle a poursuivi ses études dans de nombreuses villes différentes telles que Rennes, Paris ou enfin Lyon. Des études en quelque sorte toujours axées sur l’information et la communication puisqu’elle a réalisé un Master en Management des marques et un Master en Communication Responsable. L’Environnement et le Social étant des sujets qui lui tiennent à cœur elle s’intéresse également à de nombreux domaines tels que la sociologie ou le journalisme, mais comme elle dit si bien : « je suis passionnée par les passionnés […] Je suis comme une éponge à passion finalement ! ».

Pour autant sa passion à elle : c’est écrire. En effet durant son temps libre elle adore écrire à titre personnel, ce qui a développé encore plus son aptitude à l’écriture. Grâce à ses études et sa vie associative en parallèle, elle maîtrise les codes journalistiques qui n’ont désormais plus aucun secret pour elle. S’engager dans un journal associatif de sa ville d’origine a alors été une évidence pour elle afin de s’imprégner à nouveau des actualités et de la culture nantaise, ville qui a laissé une trace indélébile dans son cœur.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017