Partenaire régulier de l’association Fragil, le lycée Olivier Guichard de Guérande a, une nouvelle fois, sollicité l’association afin qu’elle anime des ateliers autour des métadonnées et du cyberharcèlement auprès de trois classes : Première bac pro Aménagement paysager, Première bac pro Horticulture et Seconde Aquaculture.
Au programme de cette journée d’éducation aux médias, deux ateliers sur les Métadonnées auprès des deux classes de premières, et un atelier Métadonnée puis un autre sur le Cyberharcèlement avec la classe de secondes.
Enquête sur les métadonnées
Grâce à un appel à projets lancé par le Conseil Départemental, l’association Fragil a développé en 2020 un jeu d’enquête autour des métadonnées. Jeu qui a été proposé aux trois classes.
L’idée est de leur fournir 40 photos en leur précisant qu’ils et elles doivent retrouver les fondateurs d’un groupe instagram.
Première étape : trouver le nombre d’appareils ayant pris ces 40 photos. L’astuce, que les élèves ont eu du mal à trouver, consistait à demander l’affichage du programme ayant traité les clichés dans la fenêtre présentant les détails de ces 40 photos. Résultat : 5 appareils photos.
Après avoir classé les photos par appareils photos, ils ont dû retracer les cinq parcours des photographes en se basant sur les métadonnées obtenues grâce au site metapicz.com. Pour rappel, une métadonnée est une donnée servant à définir ou décrire une autre donnée quel que soit son support. Par exemple, pour une photo, nous pouvons obtenir entre autres la géolocalisation de la photo, l’heure de prise de vue, l’appareil photo ayant pris le cliché…
Pour finir ce jeu d’enquête, les élèves devaient trouver les fondateurs d’un groupe instagram, deux personnes apparaissant sur l’un des clichés.
Au terme de ce jeu, l’animateur a lancé un débat sur la surveillance des utilisateurs et utilisatrices permise par les applications. Les élèves ont alors pris conscience des enjeux en terme de libertés individuelles et des dérives potentielles.
Le cyberharcèlement au lycée
Pour la classe de secondes était également prévu un atelier autour du cyberharcèlement.
Après un atelier « Autour du mot » pendant lequel les élèves ont défini le terme, ils ont toutes et tous débattu autour de phrases clivantes proposées par l’animateur : « Selon la victime, certains cas de cyberharcèlement sont excusables » ou « seules la police et la gendarmerie sont compétentes pour aider les victimes de cyberharcèlement ». Les élèves ont pu échanger leur point de vue tout en tentant de convaincre les personnes aux avis opposés.
Pour finir, l’animateur a rappelé ce que la loi française prévoit pour les personnes condamnées pour cyberharcèlement, ainsi que les institutions compétentes (CNIL, Pharos…).
Ce sujet touchant de près ou de loin une grande majorité des élèves, ils et elles ont été très intéressés par les différents ateliers animés par l’association Fragil.