Standupeur·ses et responsables du Micro Comedy Club les deux « M », Maureen et Maxime, ont uni leur énergie pour transmettre leur passion du stand up avec depuis septembre et chaque semaine deux « Micro classes » gratuites : une en non-mixité MINT (Meufs, personnes Intersexes, Non-binaires, Transgenres, ndlr), et l’autre mixte.
Consolider une communauté variée à Nantes
Véritable révélation et art de vivre pour elle et lui, c’est pour faire perdurer la force du collectif à Nantes qu’ils ont organisé ces deux masterclass : « On a constaté que les filles osaient moins se lancer et que beaucoup des gens qui sont actifs au Micro Comedy Club quittent Nantes et qu’il est important de faire communauté », déclare d’ailleurs Maxime.
L’idée : former et consolider une communauté de stand-upeur·ses qui se développe à Nantes sur des valeurs fortes de parité, de partage, de bonne humeur, de travail et de passage à l’action.
Des cessions organisées sur 4 mois
Première expérience de pédagogie pour ces mordu·es de la scène, iels ont compris que si le rire est une finalité, le chemin pour y parvenir passe aussi par un travail assidu d’écriture, d’imagination, de construction d’un line-up, de montage de plateaux et de show… Et d’une certaine discipline. Autant de sujets abordés dans ces « Micro classes » volontairement constituées de profils variés et complémentaires, qui font une part belle à toutes les personnes qui veulent monter sur scène.
Les critères ayant départagé les cent candidatures reçues : la motivation et l’engagement, pouvant aller pour certain·es jusqu’à la volonté de se professionnaliser comme Maureen et Maxime aujourd’hui humoristes intermittent·es. Et au programme pour les dix huit personnes finalement retenues, une douzaine de modules, les samedis, répartis sur quatre mois. Le temps pour chacun·e de travailler entre les cessions, structurer des projets et préparer les scènes entre les plateaux dédiés certains dimanches, les initiatives des élèves et le gros gala de fin de cession.
« Il faut qu’ils montent sur scène le plus souvent possible », s’enthousiasme Maureen. Chaque samedi, le temps est réparti entre une heure de théorie, une heure d’écriture et une heure avec un invité pour des questions-réponses sur le métier, ses aléas, ses ficelles, ses impasses, mais aussi et ses gros kiffs.
En bref, une initiative amorcée en septembre, qui se perfectionne sur le tas, menée par des protagonistes survitaminé·es et investis à 100%.