“On voulait faire un mélange d’associations nationales qui mènent des campagnes d’ampleur et aussi mettre en lumière des petites associations locales”, nous expliquait Hugo Clément en amont du festival .
Tous les bénéfices de l’événement seront reversés à des associations en lien avec la protection des océans, ce qui inclut aussi par extension la qualité de l’eau de nos rivières. Entre de grosses structures comme Sea Shepherd France et One Voice, deux associations nantaises plus modestes, la fédération des Ami·e·s de l’Erdre et CLEAN (Conservation de L’Eau À Nantes), ont aussi été sélectionnées pour être partenaires de l’événement.
“Deux associations locales très complémentaires”, pour Thibaud, co-fondateur de CLEAN, dont le champ d’action se focalise sur le sujet des déchets et notamment les plastiques qui finissent dans les océans.
Une visibilité nécessaire pour sensibiliser et peser dans la prise de décision
“Évidemment nous on était ravis, on ne pouvait pas refuser”, nous explique Charlotte Soleau, co-présidente de la Fédération des Ami·e·s de l’Erdre, en nous parlant de ses premiers échanges avec le festival. L’association qui intervient pour la protection des milieux aquatiques, espère grâce à la visibilité apportée par l’événement et notamment au stand qu’elle a tenu au Zénith toute la soirée, pouvoir sensibiliser plus de personnes aux questions de la qualité de l’eau. La fédération espère également réussir à grossir son nombre d’adhérents, seule solution pour pouvoir peser face aux collectivités et aux politiques.
Ce dernier point de vue est aussi partagé par Thibaud, “On observe souvent une certaine inertie des institutions et des gestionnaires administratifs … Cette visibilité nous permettra surtout de faire de bons plaidoyers auprès des élus, pour faire bouger les choses.”
Des fonds utiles pour les projets en cours des associations
En ce qui concerne la retombée financière, la Fédération des Ami·e·s de l’Erdre compte l’investir dans le matériel nécessaire à ses chantiers bénévoles (restaurations de mares, de zones humides …), ainsi qu’acquérir de nouveaux supports pédagogiques pour son volet animation et éducation à la nature, utile lors des interventions dans les écoles de l’association ainsi que les clubs Nature qu’elle organise chaque semaine.
Thibaud quant à lui voudrait que CLEAN puisse pérenniser leur projet d’éco-navigation à destination des entreprises, solution trouvée par l’association pour s’auto-financer et qu’ainsi les membres de l’association réussissent à se défrayer.
Le second objectif est l’agrandissement de leur réseau de bacs à déchets sauvages (basé sur le même principe que les bacs à marées), en les faisant construire par une entreprise d’insertion.
En attendant de connaître le montant des sommes débloquées, le festival a déjà rempli sa première mission, qui était de donner de la visibilité à ces associations nantaises.
Nous ne pouvons que vous encourager à les suivre sur les réseaux ou les rejoindre pour connaitre la suite !
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