C’est par cette proximité musicale qu’elle croise le chemin de Fragil, en 2009, au détour de publications sur les réseaux sociaux. « Je trouvais les articles intéressants et complets. Le média bénéficiait d’une aura attractive et j’ai voulu devenir contributrice », se souvient-elle. A la rentrée suivante, lors de l’ouverture de la saison 2010/2011, elle rejoint l’équipe : « A l’époque, j’avais un intérêt pour le journalisme culturel et j’allais bientôt rejoindre un master media à Sciencescom. J’ai donc voulu m’essayer en pratique et sur le terrain à cet exercice », explique-t-elle. Encadrée par Pascal et Romain, Pauline a écrit plus d’une dizaine d’articles pour Fragil, principalement sur des sujets musicaux : « J‘avais pas mal de potes qui étaient musicien.nes, c’est pour ça que j’ai eu envie de parler de ça dans le magazine ». Avec enthousiasme, elle écrit pour Fragil pendant près d’un an et demi. Depuis, elle a conservé sa curiosité, son plaisir des rencontres et son « goût pour l’exploration de sujets du monde et de la vie en travaillant auprès de productions de films documentaires », en tant que chargée de production.
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« … on était accompagné.e tout en étant assez libre«
Pauline se remémore une ambiance associative enrichissante. De part l’équipe salariée, qui laissait place à une grande autonomie des contributeurs et contributrices : « Ils ont été super clairs et incitatifs, on était accompagné.e tout en étant assez libre ». Mais également lors de rencontre entre bénévoles, autour de tables rondes édito. « Elles permettaient de mettre en commun les envies de chacun et chacune, l’intérêt du lectorat et de mettre en perspective nos manières de faire », retrace Pauline. C’était également l’occasion de se rencontrer, de créer du lien. Des moments où « nous rigolions pas mal », assure-t-elle. Pauline y a d’ailleurs rencontré une autre contributrice « Sidney, qui est devenue une très bonne amie aujourd’hui ! ». Elles ont créé un binôme prolifique : Pauline à l’écriture, Sidney à la photographie. « Nous réalisions ensemble de chouettes interviews culture et urbanisme », précise-t-elle. Un travail d’équipe que Pauline a adoré et qui laisse de jolis souvenirs, comme celui d’une interview du groupe de rock Von Pariahs au VIP, salle de concert de Saint-Nazaire. « Nous étions assez fières, Sidney et moi de cette production », confie Pauline dans un sourire.
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