Créée pour sensibiliser les étudiant·es à la transition écologique et sociale avec des ateliers comme des clean walk. Les Petits Pieds Nantais proposent aujourd’hui la vente de paniers de légumes biologique pour 1 personne à 7 € avec environ 6 produits différents par panier toutes les deux semaines. D’après la co-présidente, Chloé Bonaque Moreno l’association n’est que « l’intermédiaire entre l’agriculteur et les étudiants ».
Comment ça marche ?
Tous les deux mercredis du mois, « l’asso écolo du campus Tertre » d’après la directrice de l’association, met en place un stand exposant les paniers de légumes, fourni 1 h avant la distribution des produits. Cette organisation est qualifiée d’AMAP, c’est-à-dire une association pour le maintien de l’agriculture paysanne. Ce titre certifie donc aux étudiant.es, mais aussi aux particuliers de recevoir des produits locaux et bio.
À l’intérieur de ces paniers, on trouve généralement une diversité de légumes qui varie d’une semaine à l’autre, à l’exception des pommes de terre qui sont majoritairement toujours incluses. En plus de ces paniers, l’agriculteur Vincent Caillon met en vente pour ceux qui le souhaite des pommes ainsi que des œufs. Avec tous ces légumes, l’association essaye de proposer une alternative aux étudiant.es pour remplacer leurs pâtes ou leurs pizzas.
Manger local = manger sain
Plusieurs étudiant·es témoignent des bienfaits de ces paniers sur leurs alimentations, mais aussi sur leurs courses. En effet, iels n’ont plus besoin d’aller chercher leurs légumes au supermarché, aliment cher dans ces grandes surfaces et ça leur permet de « suivre la saison ». Une étudiante met en avant l’aspect de ne pas choisir ces légumes et d’acheter seulement en complément de ces végétaux.
Ces paniers bio incitent les étudiant·es à mieux manger et à « chercher des nouvelles recettes », l’un des objectifs principaux de l’agriculteur Vincent Caillon. Il a choisi essentiellement la vente en AMAP pour « donner accès à des produits sains et frais toute l’année ». Avec cette contribution, il a comme souhait d’aider les consommateur·ices à arrêter de manger des plats tout fait.
« L’engagement entre le producteur et les consommateurs », c’est ce qui le motive à faire profiter les étudiant·es des paniers. Ce mode de vente lui donne aussi une garantie quant au nombre de panier vendu, car lorsque un·e étudiant·e s’inscrit, c’est pour un semestre.