«C’est le meilleur salon, tant au niveau de l’ambiance que de la qualité des exposants », et si c’est Philippe Manœuvre qui le dit on veut bien le croire ! LE Monsieur Rock français, rédacteur en chef de Rock’n Folk pendant 30 ans et créateur de Radio Perfecto était sur le salon le samedi après-midi pour présenter sa « discothèque secrète ». Cet ouvrage réunit 111 trésors cachés du rock, un véritable coup de projecteur sur l’histoire cachée du rock, avec des groupes connus seulement de rares amateurs.
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Ici on peut toucher, vérifier l’état du disque et de sa pochette, et en négocier le prix !
Ce salon n’est pas qu’une simple bourse aux disques, mais une opportunité de rencontres avec des artistes, des auteurs, des journalistes, des photographes. Les échanges se font également au-dessus des bacs entre disquaires et collectionneurs passionnés à la recherche de la perle rare !
Yé-yés, pop-rock, métal, reggae, R’n B, électro, hip-hop, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses : des albums soldés aux disques d’or, en passant par les disques neufs et d’occasion. Et à la différence de la vente en ligne, ici on peut toucher, vérifier l’état du disque et de sa pochette, et en négocier le prix ! Car contrairement à la musique qu’on télécharge sur internet, l’achat d’un vinyle relève d’une toute autre démarche. « L’acte d’achat est beaucoup plus réfléchi. Sur le net, on ne réfléchit pas forcément, car on peut tout avoir en quelques clics. Le vinyle a un certain coût. On prend donc le temps de faire ses choix », explique Jean-Christophe, disquaire nantais.
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« Quand on écoute du vinyle, on fait partie d’un club. On est différent ! »
Comme le dit Philippe Manœuvre, les amateurs de vinyles se reconnaissent à leur amour du disque microsillon et de ce son légèrement grésillant reconnaissable dès la première seconde. A l’ère du numérique, le goût pour l’objet revient donc en force. Que ce soit avec la photographie argentique, le polaroid, la mode ou la déco, on ne peut pas passer à côté du retour du « vintage ».
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En musique, on ne compte plus les rééditions et les artistes actuels qui sortent leur nouvel album en 33 tours aux pochettes des plus léchées. La clientèle est au rendez-vous et elle se diversifie, à l’image du public du salon. Les quarantenaires qui ont connu la galette dans leur jeunesse croisent des étudiants qui viennent d’acheter leur première platine ou de récupérer celle de leurs parents. Outre l’âge, c’est aussi la féminisation de la clientèle que l’on remarque, ce qui n’est pas pour déplaire. On remarque aussi l’influence des DJ et de plus en plus de personnes qui viennent du monde de l’électro et du hip-hop. Le temps n’a pas d’emprise sur le vinyle qui a encore de beaux jours devant lui !