21 mars 2024

Samedi 23 mars : Huitième édition de la braderie de la bibliothèque municipale de Nantes

Ce samedi ouvrira la huitième édition de la braderie de la bibliothèque municipale de la ville de Nantes. Elle aura lieu au Grand Atelier du Lieu Unique.

Samedi 23 mars : Huitième édition de la braderie de la bibliothèque municipale de Nantes

21 Mar 2024

Ce samedi ouvrira la huitième édition de la braderie de la bibliothèque municipale de la ville de Nantes. Elle aura lieu au Grand Atelier du Lieu Unique.

La huitième édition de la braderie de la bibliothèque municipale de Nantes se tiendra le 23 mars 2024 de 10h à 18h au Lieu Unique. Un lieu choisi pour « la proximité de plusieurs transports publics » et pour position, au cœur de ville.

Illustration de la médiathèque Jacques-Demy – Crédit Photo : Fragil

Offrir une nouvelle jeunesse aux œuvres

15 000, c’est le nombre de livres, romans, CD, bande dessinée et revues qui vont être mis en vente par toutes les bibliothèques de Nantes. Cette édition attend plus de 2 000 visiteureuses, un chiffre marquant pour cette braderie qui accueillait pour la première édition environ 500 participant·e·s. Cette hausse, peut se comprendre par le prix des contenus vendus. Néanmoins, une seule condition est imposée : chaque Nantais et Nantaise ne peut prendre que 10 livres afin que tout le monde puisse avoir accès à ces livres et CD à bas coût. D’après la directrice de la bibliothèque municipale Lola Mirabail, ce rendez-vous a pour ambition « d’être des portes de proximité d’accès à la culture et à la connaissance au cœur de la cité ».

Une sélection particulière

Tout au long de l’année, les bibliothèques de Nantes trient et sélectionnent différents ouvrages selon différents critères comme le contenu, le taux de rotation, le taux de consultation ou leur état. Ces livres sortis de leurs rayons se nomment les « désherbés », c’est-à-dire qu’ils sont retirés de leurs bibliothèques, mais sont toujours en bon état pour intéresser des publics. Après cette sélection les désherbés vont dans trois lieux différents . Soit ils sont dédiés à la braderie de la bibliothèque municipale de Nantes. Soit ils sont donnés aux organismes et associations dans le domaine de la promotion du livre et de la lecture. Mais aussi pour des actions humanitaires ou partenariales où ils sont juste recyclés.

Une huitième saison attendue

En vue du succès des saisons précédentes et de la réponse positive des Nantais et Nantaises à cet événement. Cette saison devrait être riche en rencontre et en émotion. Mais ne tardez pas, l’accès au public reste ouvert jusqu’à 17h45.

Du haut de ses 19 ans, Anouck Fily est passé par Paris, les Emirats Arabes Unis et Nantes. Elle adore la cuisine, le tennis et la BD mais surtout le journalisme. Anouck effectue actuellement une licence information-communication dans l'objectif d'être plus tard journaliste.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017