“ Une période de grand chamboulement ”
Retour près de sept ans en arrière donc, quand “ Fragil portait bien son nom ”, avoue d’emblée Stéphanie. À l’époque simple contributrice, elle décide d’intégrer le bureau de l’association pour devenir secrétaire. Problème, quinze jours seulement après sa prise de fonction, la trésorière de l’époque démissionne et Stéphanie doit revêtir ce nouveau rôle. “ Ce n’était pas forcément ma volonté de devenir trésorière, mais il manquait beaucoup de monde ! ” Un nouveau panorama s’offre alors à elle et à Nathalie Guillotte-Islahen ,son acolyte, devenant, de son côté, présidente de l’association. “ C’était une période de grand chamboulement. Je me suis retrouvée avec beaucoup de choses à gérer en tant que trésorière. Le bureau a été renouvelé dans un contexte difficile. Sans historique, on a été confronté au départ des deux salariés et à un procès intenté à l’association aux prud’hommes. C’était très bancal ! ” S’ajoutent alors à ces complications quelques problématiques qui inquiètent Stéphanie : “ Je me souviens d’une période où j’avais la boule au ventre, à force de me demander si on allait pouvoir payer les salariés.” Une question taraude alors la petite équipe : les finances de l’association vont-elles tenir ?
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Le renouveau par l’éducation aux médias
Finalement, une nouvelle dynamique est insufflée. Fragil repart sur de bons rails. “ On a demandé l’aide de Pierre-Adrien Roux, ancien salarié de la structure, et le soutien de Jérôme Romain, ancien président, pour remettre les choses dans l’ordre.” Des changements stratégiques bouleversent le média associatif. “ On a décidé de diriger davantage les activités de Fragil vers l’éducation aux médias pour que l’association puisse s’autofinancer.” Arrivent ensuite Merwann, et les salariés actuels qui sont parvenus, d’après Stéphanie, à poursuivre la trajectoire tracée “ La motivation et l’implication des salariés ont permis de créer une cohésion et un élan collectif. Ils ont été la colle entre les bénévoles et le bureau.”
Stéphanie ne regrette pas son passage au sein de l’association, bien au contraire. “ C’était une expérience très intéressante, on peut avoir la fierté d’avoir dépensé du temps et de l’énergie.” Et si elle s’est éloignée des sentiers de Fragil, de son bureau, depuis 2019, les Dervallières font toujours partie de son quotidien. L’ancienne secrétaire de l’association occupe désormais la fonction de chargée de communication à la ville de Nantes sur les quartiers prioritaires et les questions d’égalité.
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