Arts visuels

1 mars 2021

Exposition Golden Age – Entretien avec la street artiste nantaise LadyBug

LadyBug, c'est l'artiste à l’initiative de la résidence artistique Golden Age à Orvault. Les travaux des 28 protagonistes ont fleuri sur les murs d’une grande maison en novembre, bientôt rénovée en lieu partagé pour personnes âgées. Fragil vous propose un entretien avec la porteuse de ce beau projet, sur son parcours et ses influences artistiques.

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7 avril 2017

Musée d’arts de Nantes : le songe d’une femme

Neuf jours après la Journée internationale des droits des femmes, le Printemps des Fameuses réunissait à Stereolux femmes et hommes désireux d’explorer la question de l’égalité des sexes au travers de conférences et ateliers. L’occasion de rencontrer l’une des femmes fortes nantaises. Sophie Lévy, à la tête depuis juillet 2016 du nouveau Musée d’arts de Nantes, raconte un parcours marqué par le pouvoir de l’art, l’influence féminine en filigrane.

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  • René Magritte, Décalcomanie, 1966, © Photothèque R. Magritte / Banque d'Images, Adagp, Paris, 2016
21 octobre 2016

La folle rentrée 2016 : coups de cœur de la rédaction / Arts visuels

Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place aux arts visuels.

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  • Fatma Ben Hamad auprès d'écoliers d'Ancenis
2 juin 2016

Fatma Ben Hamad : du pastel à gratter

Son nom, elle le signe de la pointe de son stylet sur sa palette graphique. Fatma Ben Hamad vient de Tunisie. Elle est dessinatrice de presse et de bande dessinée. En résidence journalistique à Fragil depuis le début de l’année 2016, elle alimente avec talent une chronique dessinée : Case-bulle. Entretien.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017