Château des Ducs de Bretagne

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4 novembre 2024

« Chevaliers », l’exposition Pop Culture du château des Ducs de Bretagne

Plus de 150 objets originaux, de la Renaissance et du Moyen Âge, reflets de l'une des plus belles collections européennes et extra-européennes en la matière, sont présentés pour la première fois en France. Une exposition anthropologique qui questionne l'imaginaire de la chevalerie, encore présent aujourd'hui dans la littérature et sur nos écrans. À voir jusqu'au 20 avril 2025.

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28 septembre 2018

« Nous les appelons Vikings »

Cette année, le voyage à Nantes accueille entre les murs du château des Ducs de Bretagne une exposition qui a de la hargne : « Nous les appelons Vikings ».

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3 décembre 2017

Noël Au Château 2017: « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?… »

C'est la question qu'aurait pu se poser Ysabeau, l'héroïne du conte imaginé par l'illustratrice Delphine Vaute, qui propose une histoire en 24 dessins composant le calendrier de l'Avent géant, à découvrir sur la façade du bâtiment du Harnachement dans la cour du Château des Ducs de Bretagne, depuis le 1er décembre et jusqu'à la veille de Noël : une tragédie nantaise empreinte de poésie.

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15 mai 2017

« Aux origines du surréalisme » : les quatre cent coups

Fragil a visité l’exposition intitulée "Aux origines du surréalisme. Cendres de nos rêves", qui se déroule jusqu'au 28 mai 2017 au Château des Ducs de Bretagne. Une médiatrice nous a guidés sur les pas de quatre jeunes Nantais – Jacques Vaché, Eugène Hublet, Pierre Bisserié et Jean Sarment – qui furent par leur état d’esprit et leurs productions les précurseurs du surréalisme.

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17 mars 2017

Entrez dans la danse

Le 18 janvier 2017, Fragil est allé déambuler dans l'antre du Château des Ducs de Bretagne. Pour dépoussiérer ces vieilles pierres marquées par l'histoire de la ville de Nantes, des nocturnes sont organisées afin de réveiller les fantômes. Ce soir-là, trois compagnies ont investi les lieux à l'occasion du Festival Flash Danse, à l'initiative du TU-Nantes. Récit et interview.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017