6 octobre 2017
« Hommage à Metropolis » : le street art s’invite en centre-ville
Mardi 3 octobre, Fragil a assisté à l’inauguration de la nouvelle fresque sur les murs du cinéma Le Katorza.
Mardi 3 octobre, Fragil a assisté à l’inauguration de la nouvelle fresque sur les murs du cinéma Le Katorza.
Le Concorde, mythique cinéma d’art et d’essai nantais dont la devanture vintage trône sur le boulevard de l’égalité, s’apprête à achever les commémorations de son centenaire. Avant de vous donner le menu de la soirée de clôture, retour sur un passé riche en climax et rebondissements.
Fragil a rencontré le réalisateur Artem Temnikov à l’occasion de son film, "No Comment", présenté dans le cadre du festival Univerciné Russe au Katorza. Diagnostic d’un cinéma russe happé par la mondialisation.
À l’occasion de la diffusion du court-métrage « Melomaniac » de Mikael Schutz le 12 janvier 2017, le réalisateur a réuni autour d'une table ronde à Trempolino des personnalités spécialistes du cinéma et de la composition musicale pour discuter de la place de la bande originale dans le film, du dialogue entre musique et image, et plus particulièrement de la relation complexe entre leurs créateurs. Lorsque la musique sert l’image, comment réalisateur et compositeur accordent-ils leurs violons ?
Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place aux arts visuels.
CASE-BULLE. Elsa Gambin s’est rendue au festival de Cannes et livre ses anecdotes de la Croisette à notre dessinatrice Fatma Ben Hamad. 3, 2, 1 : silence... moteur... ça tourne... action !
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017