concert

24 mai 2019

Un anniversaire mémorable avec Archive

Un concert complet depuis plusieurs mois, quelques dates en France dont une ce mardi 14 mai à Nantes... Il ne nous en fallait pas plus pour aller voir Archive. Le collectif britannique est venu fêter ses 25 ans avec nous, récit de cette soirée mémorable à Stéréolux.

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23 mai 2019

La bombe Kravitz a enflammé Nantes !

Ce lundi 20 mai, les murs du Zénith ont vibré au son de Lenny Kravitz. Ce son si particulier mêlant rock, soul et funk a comblé une salle affichant complet pour une date unique dans la Cité des Ducs.

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16 mai 2019

Caballero & JeanJass ont retourné Stereolux

Le 26 avril dernier, Stereolux accueillait Caballero & JeanJass, duo incontournable du rap belge. C’est sans aucunes difficultés qu’ils ont réussi à retourner la foule sur les sons de leur trilogie d’albums "Double Hélice".

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30 avril 2019

Papooz, vague d’exotisme à Stéréolux

Après la sortie de leur deuxième album « Night Sketches » en mars 2019, les Papooz ont posé leur valise sur la scène du Stéréolux le mardi 16 avril dernier pour offrir au public nantais des vagues d’exotisme et de sensualité. Retour sur ce live hautement groovy.

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19 mars 2019

Les cafés-concerts acteurs majeurs de la scène musicale nantaise ou quand le rock frappe à la porte des « rades » de la cité des Ducs

Au Château de Nantes on aime le rock et on le met à l’honneur. Dans le cadre de l’exposition « Rock ! une histoire Nantaise » ouverte au public depuis le 24 février 2018 et jusqu’au 10 novembre 2019, Laurent Charliot, commissaire de l’expo et féru de rock, a proposé au Château samedi 9 mars une table ronde composée de responsables de cafés-concerts d’hier et aujourd’hui. Arnaud Piccoli responsable du Dynamo rue du Maréchal Joffre à Nantes , Maxime Pasquer en charge de la programmation au Ferrailleur situé au Hangar à Bananes, Patrick Malassis responsable du Canon à Pat’ à Rezé et autrefois gérant du Maltais, Sonia Le Corre à la programmation du Black Shelter à Carquefou et Denis Tallédec directeur du collectif Culture Bar Bars. L’occasion de revenir sur la genèse des « cafés-conc » à Nantes.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017