création

31 mars 2017

TUR-BU-DANSE !

Jeudi 30 mars, au TU Nantes. Margot prend place sur scène, dans la pénombre. La lumière s'intensifie au fur et à mesure... Une course poursuite à la recherche de l'émancipation, de son être intérieur. Le souffle court, Margot tourbillonne dans un vent de turbulences.

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24 mars 2017

Le THéâTRe aMOk au festival Turbulences

Dans le cadre du festival Turbulences qui aura lieu du 22 au 30 mars 2017 sur le campus de l'Université de Nantes, l’association THéâTRe aMOk propose une pièce issue d’une création participative avec les étudiants. Humour, gravité et sociologie sont au cœur de la pièce. Nous sommes allés à la rencontre de l’association pendant l’une de leurs répétitions.

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24 février 2017

Clément Pascaud et l’entre-deux mondes

Fragil a rencontré Clément Pascaud, jeune metteur en scène, à l'occasion de sa première création autour du texte « Juste la fin du monde » signé Jean Luc Lagarce. Présenté au TU Nantes du 1er au 4 février 2017, le spectacle a fait salle comble.

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  • interviewtanguymalikbordage
4 novembre 2016

Projet Loup des Steppes : l’équilibre à mi-chemin entre deux extrêmes

Le projet Loup des steppes adapté du roman de Herman Hesse et mis en scène par Tanguy Malik Bordage sera présenté au TU-Nantes, scène de recherche et de création contemporaine, du 7 au 10 Novembre 2016. Introspection d'un homme hostile à la vie moderne, misanthrope à la recherche d'un équilibre entre le corps et l'esprit, d'une plénitude difficilement atteignable. Fragil a interviewé ce jeune metteur en scène pour qui le chemin importe plus que le but. Rencontre.

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  • Le festival Sonor à Trempolino
28 octobre 2016

[SONOR]#9 – Sauvons la création radiophonique

Le temps d'un long week-end d'automne, du 14 au 16 octobre, le festival [SONOR] était de retour pour sa 9ème édition. Organisé par l'association JET avec le concours de nombreux bénévoles et partenaires dont Fragil faisait partie, cet événement tend à promouvoir la création sonore sous toutes ses formes.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017