Education aux médias

12 février 2019

A bas les Fake News

Notre classe de 1ère CGEH a réalisé un projet sur les FAKE NEWS pendant 3 jours (le 30 novembre 2018, les 17 et 18 janvier 2019) avec Merwann Abboud, salarié de l’association d’éducation aux médias nantaise FRAGIL. Nous avons travaillé pour créer un tutoriel pour le partager sur le Facebook du lycée, nos comptes personnels facebook, instagram, etc. dans le but d’aider nos camarades et nos contacts à démêler le vrai du faux, dans les infos qui sont partagées, relayées sur les réseaux sociaux.

LA SUITE...

23 janvier 2019

Procès du journalisme, la parole est à la défiance

Honnis par le mouvement social et soumis à de fortes répressions policières, le monde du journalisme est malmené depuis quelques semaines. Une défiance qui s'aligne sur une mutation profonde de la profession, enfin au cœur du débat démocratique.

LA SUITE...

8 janvier 2019

Fragil intervient 3 jours au lycée Nature de la Roche-sur-Yon

Fragil s’est rendu au lycée Nature de la Roche sur Yon en décembre dernier pour aller à la rencontre d’une classe de 1ère. Pendant trois jours nous avons proposés divers ateliers sur le journalisme, les réseaux sociaux ou encore les Fake News. Nous avons également aidé les lycéens et lycéennes à créer leur propre média sur instagram.

LA SUITE...

19 décembre 2018

Journée de formation avec la DRDJSCS

Mardi 18 decembre, Fragil a accueilli dans ses locaux des professionnels du réseau DRDJSCS, la direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale des Pays de la Loire et de la Loire-Atlantique. Fragil a apporté son expertise lors de cette formation sur les domaines de l’écriture web et du journalisme.

LA SUITE...

4 décembre 2018

Les enseignant(e)s du réseau art’ur en formation avec Fragil

Fragil a accueilli pendant trois jours seize enseignantes et enseignants du réseau art’ur, réseau régional d’action culturelle des établissement agricoles de la région. Ces professionnel(le)s sont venu(e)s dans nos locaux dans le but d’échanger sur les nouvelles pratiques numériques et les réseaux sociaux. Au cours de ces trois jours nous avons évoqués avec eux de nombreux sujets, récapitulatif journée par journée.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017