Education aux médias

7 juillet 2017

Fragil, une nouvelle vague

L'assemblée générale de Fragil s'est déroulée le jeudi 04 juillet dans les nouveaux locaux de l’association, au lycée Leloup Bouhier. Retour sur ce moment crucial, mais également convivial, de la vie associative.

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24 mai 2017

« Datappert », informer à travers les données

Fragil s'est rendu au lycée Nicolas Appert à Orvault pour initier 19 étudiants en BTS Électrotechnique au datajournalisme et à la datavisualisation. Plusieurs projets ont été créés en utilisant des outils d'infographie interactive.

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19 avril 2017

Présidentielle 2017 : la parole des candidats passée au crible

À l'heure de faire un choix pour l'élection présidentielle 2017, il est souvent compliqué pour les électeurs de démêler le vrai du faux dans les déclarations des 11 candidats ainsi que de leur entourage. Depuis la fin des années 2000, des journalistes se sont spécialisés dans le fact checking, la vérification des faits, afin de lutter contre les fausses informations.

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  • Simpsons complot
3 mars 2017

Infos et usages d’infaux

Fragil est récemment intervenu au Lycée Nicolas-Appert à Orvault pour sensibiliser des élèves de seconde aux risques de la désinformation, des rumeurs et autres théories du complot. Les rédacteurs du Gorafi n'ont qu'à bien se tenir !

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  • Yas
22 juillet 2016

Attentat de Nice : indécences et désintox

Entre dérapages de la télévision publique et mobilisation sur les réseaux sociaux, le traitement médiatique de l'attentat de Nice renforce les besoins en matière d'éducation aux médias. Retour à froid sur plusieurs aspects de ce triste épisode.

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23 juin 2016

Le jazz est encore possible !

Fragil est intervenu aux côtés de la Compagnie Frasques pour réaliser une émission TV autour du jazz. Aux manettes : une douzaine de jeunes des Dervallières. La relève du journalisme nantais est assurée !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017