Environnement

22 octobre 2020

L’upcycling, tendance ou concept recyclé ?

Et non, l’upcycling n'est pas une nouvelle discipline aux jeux olympiques, ni une technique de coaching à la mode. Traduit en français par surcyclage, il s’agit de réduire la production de déchets par le réemploi d’objets en fin de vie. Ces produits initialement destinés à la poubelles, sont valorisés par certains en créations uniques et originales. Fragil est allé à la rencontre de créateurs de la région nantaise qui transforment l’inutile en bijoux, meubles ou autres objets tendances.

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6 juin 2018

Pourquoi le véganisme ?

Le véganisme dit non à l’exploitation animale. La première dimension est l’alimentation d’origine végétale, qui exclut la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs ainsi que le miel. Mais il existe aussi d’autres dimensions : habillement (vêtements sans matière animale), loisirs (ne pas se rendre au cirque ou en aquarium), cosmétiques (outils de maquillage sans matière animale). Afin de vous y retrouver, Fragil se propose de décrypter pour vous cette philosophie.

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15 mai 2017

Conjuguer « Colibris » à l’avenir

Fragil aussi tente de faire sa part. De nombreuses initiatives citoyennes naissent pour rétablir un juste équilibre entre l'humain et la planète, des voix s'élèvent, le chant des bâtons raisonnent. Nous étions le 8 décembre à l'espace culturel Capellia pour assister à la conférence de Pierre Rabhi intitulée « Vivre ensemble dans un monde sobre et heureux » mais aussi à la tournée du chant des colibris à Stéréolux le 29 avril. Récit.

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21 octobre 2016

Climate Chance : l’allégorie de La Poule aux oeufs d’or

Le sommet mondial des acteurs non-étatiques engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique, appelé plus communément « Climate Chance », a eu lieu dans la métropole nantaise du lundi 26 au mercredi 28 septembre. Lancé lors de la COP21, Climate Chance a pour but d'être le point de jonction entre l'Accord de Paris et la COP22 qui aura lieu à Marrakech du 7 au 18 novembre prochain. Fragil revient sur un sommet contesté malgré des initiatives locales porteuses d'espoir.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017